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Conduite et sécurité

En 2-roues, voir c'est bien, être vu aussi, c'est mieux

05/12/2016 mis à jour le 25/11/2020
  • Équipement
phare moto

Le contrôle visuel est primordial en 2-roues mais attention, voir le véhicule qui vous précède ou que vous allez croiser ne signifie pas qu'il vous a vu. Or votre sécurité en dépend : selon une étude de l'Iftar, 63,5 % des erreurs d’automobilistes sont dues au fait qu’ils n’ont pas su détecter le 2-roues. Quelques précautions suffisent pour bien vous faire voir…

1. De l'utilité du phare

Premier outil à votre disposition : votre (vos) phare(s). Prenez-en soin et roulez, de jour comme de nuit, avec vos feux de croisement allumés. Cette obligation n’est pas une lubie d’énarques, elle permet de diminuer de près d’un tiers les accidents liés à un problème de détectabilité. Pensez à nettoyer régulièrement l’optique de votre phare. Les insectes, poussières et compagnies qui restent collés absorbent une partie de la lumière et, paradoxalement, rendent votre phare éblouissant. De même, changez régulièrement l’ampoule, car elle n'attend pas que le filament lâche pour s'user et voir son pouvoir incandescent décroître. Tous les ans si vous utilisez quotidiennement votre machine.

2. La bonne lumière

N’en profitez pas pour éblouir. Vous vous feriez… mal voir ! Pour cela, pensez à bien régler votre phare, ni trop haut, ni trop bas. Un réglage qui varie selon que vous roulez en solo, en duo ou avec bagages. Bannissez les ampoules xénon. Elles sont particulièrement éblouissantes pour les autres usagers et tout bonnement interdites (vous risquez une amende de 90 à 750 €) sur un 2-roues qui n’en est pas équipé d’origine. Quant aux clignos façon tuning, ils ont le vent en poupe, mais ne sont pas homologués, donc perdent en efficacité. N’oubliez pas que là aussi, bien signaler votre changement de direction peut vous éviter le carton.

3. Un équipement adapté

Votre équipement peut également permettre de bien vous faire voir, notamment avec les bandes réfléchissantes. Pour ne pas aggraver votre souci de détectabilité, optez de préférence pour des vêtements clairs, notamment en prévision de la nuit. Quoi de moins visible qu’un motard habillé tout en noir, en pleine obscurité ? De plus en plus de fabricants d’équipements (vêtements et casques) proposent des produits colorés ou clairs et surtout avec des coutures et bandes réfléchissantes. N’oubliez pas d’équiper de la même façon votre passager(e). Inutile de porter un gilet fluo, mais il est obligatoire depuis le 1er janvier 2016 d’en posséder un à portée de main, en cas d’arrêt au bord de la route (panne ou autre). Être visible, là encore, pourra vous sauver la vie. Cela vous aidera aussi le jour où vous devrez signaler un accident. Petite astuce : si vous n’avez pas de place sur votre moto, rangez votre gilet jaune dans la poche de dorsale de votre blouson.

4. Bien dans le retro

Enfin, efforcez-vous de rester visible dans les rétros du véhicule qui vous précède. Vérifiez que son conducteur vous a vu. Il en tiendra compte s’il doit tourner à gauche et ne sera pas surpris si vous le doublez (toujours par la gauche). Pour cela, que vous conduisiez en ville ou hors des villes, ne collez jamais le véhicule qui vous précède, roulez légèrement décalé sur sa gauche, ce qui vous permettra d’être dans son rétro (attention à l’angle mort) et de contrôler son regard.

5. Les limites physiologiques

Sur la route, certains vont chercher leur sentiment d'invulnérabilité dans leurs hormones. Mais nos limites physiologiques et leurs conséquences sur notre conduite - et notamment notre capacité à réagir en situation d'urgence - sont beaucoup moins enthousiasmantes.

6. Les limites du sapiens sapiens

En 2027, les records du monde ne seront plus améliorables, pour la plupart. C’est le très sérieux IRMES (Institut de Recherche bioMédicale et d’Epidémiologie du Sport) qui le dit, après avoir analysé plus de 3000 records du monde homologués.

En clair, les limites physiologiques de l’espèce humaine seront atteintes dans une génération. Quel rapport avec la pratique du 2-roues ? L'homme n'est pas programmé pour aller vite. Plus inquiétant : les performances de la plupart des moyens de transports dépassent depuis belle lurette les limites physiologiques du sapiens sapiens.

7. À 130 km/h, l'homme devient une taupe

C'est comme ça, en tous cas chez l'adulte en bonne santé : à 45 km/h, le champ visuel humain couvre 100 degrés. Celui-ci chute à 75 degrés à 70 km/h, et à 45 degrés à 100 km/ h. À 130 km/h, l’homme devient une taupe : 30 degrés maxi. Dans ces cas-là, c’est tout droit… ou tout droit. Quant au temps de réaction, il dépend de la concentration, de la fatigue et de l’état de santé du conducteur, et varie selon les individus de 1 à 2 secondes. En 2 secondes et à 90 km/h, on parcourt 50 mètres, auxquels il faut ajouter la distance de freinage.

8. … mais certains le sont déjà à l'arrêt

Côté vue, pas moins de 8 millions d'automobilistes ont un défaut visuel non ou mal corrigé, et 7% des conducteurs ne satisfont pas au minimum requis par le Code de la route (5/10e en vision binoculaire). C'est pourquoi la Mutuelle des Motards, Moto Magazine et l'ASNAV ont développé en 2007 un partenariat inédit, afin de proposer aux motards des tests oculaires.

9. Le cocktail qui tue

Le cocktail alcool/psychotropes augmente le temps de réaction et altère la perception visuelle. C’est difficile à croire, tant la consommation d'alcool est incompatible avec le déplacement en 2-roues, mais ce cocktail mortel intervient de plus en plus souvent dans les accidents mortels des motards. Dans 21% des accidents mortels à moto, le taux d’alcool légal est (largement) dépassé par le motard, selon l'ONISR.