
Depuis ce début d’année, il est devenu président de Yamaha Motor Europe (41 pays, 12 filiales, 5 000 concessionnaires, 1 900 employés). Cela fait de lui le premier européen à occuper cette fonction au sein de la firme nippone. Véritable passionné de moto, il nous dévoile un garage idéal fort logiquement rempli de Yamaha.
Quelle est votre moto de compétition favorite ?
La plus exceptionnelle est sans aucun doute la Yamaha 500 TZ avec laquelle Jarno Saarinen a entamé le Championnat du monde 1973. Il a remporté les deux premières épreuves en Autriche (Salzburgring) et en France (Castellet). Malheureusement, c’est aussi l’année où il disparaîtra tragiquement en course lors du Grand Prix 250 d’Italie à Monza.
Quel est le deux-roues que vous utilisez au quotidien ?
Je roule en Yamaha TMAX car c’est l’engin idéal pour les déplacements urbains et péri-urbains tout en restant très agréable à utiliser sur route.
Votre sportive indispensable ?
Sans hésiter, je choisis la Yamaha YZF R1 M. D’ailleurs, j’en ai une dans mon garage !
Une classique à exposer dans le salon ?
La Yamaha XS 650 est un modèle historique puisque c’est le premier moteur quatre-temps développé par Yamaha. Et comme j’aime qu’une moto roule, j’opte pour la « phase 2 » de ce modèle, doté d’un frein avant à disque en remplacement du tambour.
Et une moto sans limite ?
Dans cette catégorie, j’accorde une place de choix à la Yamaha TZ 750 de Dirt Track avec laquelle Kenny Roberts a remporté l’Indy Miles en 1975. Quatre cylindres, deux-temps et plus de 130 chevaux, ça décoiffe. Elle fut même jugée trop dangereuse et a été bannie des compétitions la même année par l’American Motorcyclist Association (AMA).
Avec quelle moto iriez-vous au bout du monde ?
Une grande routière confortable, performante et sûre, telle que la Yamaha FJR 1300, sera parfaite pour cela.