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Nicolas Flores : un concentré d'énergie positive

08/11/2017 mis à jour le 13/11/2017
  • Circuit
  • Mutuelle
  • HMS
Nicolas Flores
Fils de délégué bénévole, Nicolas participe régulièrement aux Open Mutuelle des Motards pour rouler sur circuit.

Moins d’un an après le terrible accident qui a entraîné l’amputation de son bras droit, Nicolas Flores reprenait le guidon sur le circuit du Castellet. Depuis, cet ingénieur d’affaires de 25 ans a relevé tous les défis pour reprendre les rênes de sa vie. Aujourd’hui, il met son expérience au service d’autres motards qui veulent, comme lui, rompre la fatalité.

Comment as-tu fait pour surmonter aussi rapidement cette épreuve ?

«Trois mois après l’accident, en sortant de l’hôpital, j’ai tout de suite essayé de rouler en vélo. Pas évident sans prothèse, mais j’y arrivais quand même. Ensuite, j’ai pu m’équiper et au bout de six mois, fort de mes deux appuis, je faisais mes premiers tours de roues en moto. C’était forcément sur circuit puisque mon permis de conduite a été invalidé. La dernière étape consistait donc à faire régulariser ce permis « toutes cylindrées », ce que j’ai réussi à faire moins de deux ans après l’accident».

Quel est ton secret, une détermination sans faille ?

«Il y a la force psychologique et physique bien sûr, et aussi la magie des rencontres. La plus importante pour moi a été celle de Balázs Koleszár, alias “Rider Baloo”. Ce motard hongrois a eu le même type de traumatisme que moi, côté gauche, et a développé une prothèse pour son usage personnel. Très vite, il y a eu une émulation et il en a produit pour d’autres motards via sa fondation. Loin d’un état d’esprit mercantile, il les distribue à prix coûtant et continue à les développer dans l’objectif d’en réduire le coût et aussi le poids. Depuis, nous sommes devenus amis et je me charge de distribuer la prothèse en France».

Et pour préparer la moto, comment as-tu procédé ?

«Je me suis débrouillé tout seul, avec les conseils de Baloo. J’ai donc installé un amortisseur de direction, une poignée de gaz à tirage inversé puisqu’elle passe à gauche, un frein avant sur-mesure et un embrayage automatique. C’est tout !».

Les questions administratives ont sans doute été plus difficiles à résoudre que l’aspect mécanique ?

«Avant tout, il a fallu affronter l’hostilité du corps médical, pas franchement disposé à m’aider à remonter sur une moto ! Ensuite, pour mener à bien toutes les procédures et les visites médicales, j’ai bénéficié du soutien indéfectible et des précieux conseils de l’association Handicaps Motards Solidarité (HMS). Côté assurance, c’est simple, aucune compagnie ne voulait m’assurer. Aucune sauf… la Mutuelle des Motards, qui m’a couvert durant les leçons de conduite et la présentation à l’examen. Ce faisant, elle comble un vide juridique très agaçant puisque sans permis, pas d’assurance, alors qu’elle est obligatoire pour se former !».

Quelle progression as-tu suivi pour reprendre le guidon ?

«Je me suis entraîné sur terrain privé et les sensations sont revenues presque immédiatement. Pour me perfectionner sur circuit, j’ai participé plusieurs fois aux Open Mutuelle, où l’ambiance est très conviviale. En plus, les tarifs sont imbattables, les formateurs sont d’excellents pilotes et ceux qui n’ont pas d’équipement peuvent même l’emprunter sur place. L’un de mes meilleurs souvenirs est le jour où j’ai roulé avec Baloo. Tous les deux en piste, c’est trop fort. Et il en a impressionné plus d’un, notamment lorsqu’il remontait la ligne droite sur la roue arrière !».

Quels nouveaux challenges comptes-tu relever aujourd’hui ?

«D’abord, l’essentiel est qu’aujourd’hui, je suis de nouveau libre de faire de la moto quand je veux. Et au niveau des projets, mon agenda est plus que chargé ! Avec le constructeur italien de motos électriques Tacita, je suis en train de développer ma future moto. J’ai toujours été passionné de nouvelles technologies et sur le segment de la moto électrique, la marge de progression est énorme, tant en terme d’autonomie que de temps de charge. Et bien sûr, avec Baloo, nous travaillons aussi sans relâche à faire évoluer la prothèse, ses conditions de distribution et l’assistance apportée aux sportifs qui souhaitent s’en équiper. Je vous en dirai davantage d’ici peu».