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Salon de la moto - Information experts et épavistes partenaires

06/11/2018 mis à jour le 09/11/2018
  • Salon
  • Mutuelle
experts au salon

Les nouveautés et innovations technologiques présentées au public lors du dernier Mondial de la moto influenceront nos façons de se déplacer, mais pas seulement. Ainsi, c’est sous le prisme technique que la Mutuelle des Motards a abordé cet évènement, en conviant ses partenaires, experts et épavistes, à une immersion en prise directe avec tous les acteurs du 2 et 3-roues motorisés. Une démarche visant à anticiper au mieux les évolutions du marché, au bénéfice de l’amélioration permanente des services rendus aux sociétaires.

À l’heure où nos modes de mobilité sont profondément bouleversés, tant par des impératifs écologiques que par l’émersion de nouveaux moyens de déplacement, la Mutuelle des Motards a initié une démarche inédite dans le monde de l’assurance. Fidèle à son rôle de pionnière, elle a réuni ses réseaux d’experts et d’épavistes partenaires lors du Mondial de la moto (Paris, 4 et 5 octobre).

L’objectif de cette rencontre est de suivre au plus près les évolutions du marché, tant techniques que réglementaires, afin d’anticiper leur influence éventuelle sur les contrats, la prise en charge des véhicules accidentés et l’indemnisation.

Une façon pour la Mutuelle de toujours garder un temps d’avance tout en affirmant ses valeurs de spécialiste, à l’écoute des besoins réels des motards.

Surenchère technologique

Symbolisant à elle seule la mutation en cours en matière de moto, la Yamaha Niken a fait l’objet de toutes les attentions et a été décortiquée sous toutes les coutures. Avec son double train avant et ses quatre tubes de fourche, elle risque d’enflammer la facture en cas de choc. Mais la problématique des composants onéreux à remplacer ne date pas d’aujourd’hui : 

Depuis que les blocs d’instrumentation électronique TFT LCD (écran doté d’un affichage à cristaux liquides) ou les phares multiréflecteurs à leds ont fait leur apparition, la baisse des coûts liés à leur généralisation a été aussitôt absorbée par leur degré de sophistication sans cesse amélioré, ce qui au final les rend toujours plus chers à remplacer.

Benoît Chazel, responsable du Service Activités Transverses Indemnisation à la Mutuelle

Pistes de recherche

Ce constat soulève une nouvelle fois la question de l’utilisation des pièces de réemploi lors de réparations après un sinistre. Ces pièces détachées d’occasion, issues de véhicules hors d’usage, peuvent en effet dans bien des cas se substituer à des éléments neufs. « Le secteur automobile dispose de plus de dix ans d’expérience en la matière mais les épavistes moto sont encore partagés entre un réel intérêt, justifié notamment par l’impact écologique de la démarche, et des réticences surtout liées aux questions de garantie, puisque l’épaviste endosse la responsabilité de fournisseur. Avant de mettre en place un tel réseau, il s’agit d’abord de travailler sur la classification et les méthodes de contrôle de ces pièces afin de déterminer leur potentiel de réemploi, dans un aspect toujours sécuritaire envers nos sociétaires », détaille Benoît.

Nouveaux enjeux

L’essor du marché des vélos à assistance électrique (VAE), qui supplantent le cyclomoteur dans la plupart des foyers, pose d’ores et déjà des problèmes en matière de retraitement des batteries, comme l’ont souligné les épavistes partenaires (sans parler des questions de débridage, voir dossier « nouvelles mobilités »). Celles-ci doivent en effet être récupérées puis recyclées par le constructeur du véhicule, qui en reste théoriquement responsable lorsqu’elle est hors d’usage (endommagée suite à un accident ou en fin de vie) en vertu de la directive Européenne 2006/66/CE. Mais dans les faits, c’est rarement le cas puisque nombre de VAE disparaissent du réseau officiel du constructeur au profit de réparateurs indépendants, voire sont de provenance incertaine (achats discount ou sur Internet). À charge alors aux épavistes d’assurer eux-mêmes le stockage sécurisé du lithium, dans l’attente de recyclage, ce qui génère inévitablement une hausse des coûts d’exploitation.

Au final, ce moment d’information et de partage d’expériences, très apprécié des participants, conforte les valeurs de la Mutuelle, engagée depuis sa création dans une démarche d’amélioration permanente des services rendus à ses sociétaires.