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Réparation solidaire - la pièce d’occasion à la rescousse des motos sinistrées

05/09/2017 mis à jour le 12/09/2017
  • Mutuelle
  • Économie sociale et solidaire
Eclaté de moto

En optant pour les pièces de réemploi (dites « d’occasion ») lors de la remise en état de votre deux-roues, vous pouvez non seulement éviter que celui-ci soit déclaré « épave », mais de plus, vous contribuez à réduire le montant global des réparations acquittées par la Mutuelle des Motards. Une démarche qui influe directement sur le montant des cotisations, au bénéfice de tous les sociétaires.

Pièces de réemploi : le dossier

Moto Magazine vous propose un dossier complet sur les pièces de réemploi 

La loi de 2015 relative à la transition énergétique pour une croissance verte (LTECV) valorise la pièce de réemploi (PRE) afin de réduire l’empreinte écologique de l’industrie automobile. À quoi bon importer du bout du monde une pièce neuve quand la casse voisine propose la même, d’occasion, à moitié prix ? Bien que la moto soit exclue de

ce dispositif, la Mutuelle des Motards permet elle aussi de recourir à ces pièces d’occasion pour réparer des deux-roues accidentés. Cette démarche volontaire lui permet d’être l’assurance qui envoie le moins de motos et scooters à la « casse ». « Comme d’habitude, la moto est la grande oubliée », s’agace Éric Marot, expert en analyse du risque moto à la Mutuelle.

Moins d’épaves

La Mutuelle des Motards fait partie des rares précurseurs en France à avoir initié, depuis cinq ans déjà, une démarche favorable à la PRE. Outre ses vertus environnementales, « la PRE sauve des motos de la mise en épave » explique Laurent Santucci du département indemnisation, la facture de remise en état s’en trouve sensiblement réduite tout comme le risque de voir son deux-roues classé VEI (Véhicule Économiquement Irréparable) ou RSV (Réparation Supérieure à la Valeur). La démarche est d’autant plus sûre que le réseau d’épavistes conventionnés avec lequel travaille la Mutuelle contrôle scrupuleusement ses pièces et leur applique une garantie. L’expert a toute latitude - avec l’aval du sociétaire - pour chiffrer le montant d’une réparation sur la base de PRE, à l’exception des pièces de sécurité (suspension, disque, étrier…). 

Une Kawasaki ER6-F de 2013 qui tombe à l’arrêt du côté droit est économiquement irréparable. Avec un carénage d’occasion, nous permettons à son propriétaire de repartir à son guidon 

Laurent Santucci

Norme de réparabilité

Toujours dans le but de limiter les RSV et VEI, la Mutuelle des Motards sollicite également des artisans. « Il y a 15 ans, c’était compliqué. Mais aujourd’hui, beaucoup d’ateliers spécialisés peuvent, par exemple, débosseler un réservoir et le repeindre. C’est, en général, une solution bien moins coûteuse que l’achat d’un réservoir neuf », détaille Laurent. La Mutuelle est allée encore plus loin en établissant avec le SRA (Sécurité et Réparation Automobile) une norme de réparabilité des cadres. Cette démarche, que certains constructeurs n’ont pas vu d’un bon œil, permet d’éviter la mise au rebut du cadre quand il s’agit juste de réparer un support de repose-pied ou une éraflure légère. Les motards, quant à eux, se réjouissent de ne pas voir leur machine partir à la casse.

Augmenter le gisement

Ce recours à la PRE peut se heurter à la faible disponibilité de certaines pièces, qui peut se traduire par un délai d’immobilisation plus long du véhicule. Ainsi, pour contribuer à augmenter le gisement de pièces d’occasion, la Mutuelle des Motards consent un taux de cession préférentiel sur les « épaves » aux centres qui s’engagent à déconstruire les motos plutôt que de les remonter pour les revendre. Une démarche volontaire, coûteuse, mais que la Mutuelle n’entend pas abandonner pour autant. Non seulement pour des raisons écologiques, mais également économiques : 

Nous faisons un travail auprès des épavistes et des concessionnaires pour leur expliquer que notre intérêt commun est de réparer les motos accidentées. Car rien ne nous garantit qu’un motard dont la moto part à la casse restera motard. Or, nous voulons tous que la passion de la moto reste entière et qu’elle attire de plus en plus de monde. C’est un cercle vertueux.

Laurent Santucci

Dans le numéro de septembre, Moto Mag réalise un dossier complet sur les pièces de réemploi :

Dossier Moto Mag