Suite à une démission, le conseil d’administration de la Mutuelle des Motards s’est trouvé face à un siège vide. Heureusement, une procédure de cooptation lui permet de continuer à travailler au complet. C’est ainsi que Christophe Tursan, arrivé second lors de l’élection aux postes d’administrateurs de juin dernier, a pu prendre ses fonctions.
Qu’est-ce qui vous a incité à postuler à ce poste ?
Cela fait une vingtaine d’années que je suis sociétaire de la Mutuelle. C’est pour moi un acte militant car je partage ses valeurs de liberté, de solidarité et son implication pour la défense des utilisateurs de deux-roues motorisés. C’est aussi une entreprise qui est d’abord tournée vers l’humain et non le profit immédiat. Lorsque je me suis présenté à l’élection lors de l’assemblée générale de juin dernier, c’était donc un nouveau palier dans mon engagement.
Comment avez-vous connu le mouvement motard (FFMC), dont est issue la Mutuelle des Motards ?
Je connais mieux le mouvement motard depuis que je suis devenu sociétaire. Avant, j’en entendais parler de loin mais je n’avais pas trouvé l’opportunité de m’y engager. Depuis cette année, avec les membres de la FFMC 34, les délégués bénévoles et le soutien de la Mutuelle des Motards, nous mettons en place un atelier d’initiation aux gestes de premiers secours intitulé « les cinq gestes qui sauvent ». Il est destiné aux sociétaires de la Mutuelle et aussi ouvert à tous les motards. Le rendez-vous est fixé à Saint-Jean-de-Védas, dans les locaux de la FFMC 34 jouxtant ceux de la Mutuelle. Il est prévu d’en organiser chaque trimestre.
Avez-vous une expérience du mutualisme ?
Aux assemblées régionales, j’ai été plusieurs fois élu représentant des sociétaires pour participer à l’assemblée générale. À ce titre, j’ai aussi eu l’opportunité d’assister à un conseil d’administration, où la qualité des travaux m’a favorablement impressionné. Cela m’a d’ailleurs aussi incité à m’investir. En parallèle, j’ai participé aux commissions sinistre, qui permettent d’étudier les situations de sociétaires confrontés à une sinistralité anormalement élevée. C’est une démarche très constructive, un échange de points de vue entre motards, avec le plus souvent une solution pour éviter si possible la résiliation.
Comment pensez-vous contribuer au développement de la Mutuelle des Motards ?
C’est un peu tôt pour le dire puisque cela fait juste un mois que j’ai été coopté et que je ne m’y attendais pas. Aujourd'hui, je suis en phase d’apprentissage avec l'étude des dossiers en cours et des rouages administratifs de notre Mutuelle, à cela s'ajoutent des formations que j'ai commencées une semaine après ma prise de fonction. Des responsabilités, du travail que mon point de vue indépendant, habitué au dialogue social apaisé et constructif, tournera vers la prévention, le prendre-soin des motards et de leur entourage, la transmission de nos valeurs communes de liberté et de fraternité motarde.