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Portrait de famille - Team Véricel

05/09/2017 mis à jour le 06/10/2017
  • Mutuelle
Team Véricel

Dans la famille Véricel, la moto est une passion si contagieuse que tout le monde a attrapé le virus. Un engouement conjugué sur tous les modes : route, circuit, solo, side-car, voyages, hivernales, moto GP… Tout est bon, tant que l’essentiel est préservé : partager cette ferveur ensemble !

Lorsque Christian et Caroline se rencontrent au début des années 80, monsieur n’a nul besoin d’user de stratagèmes pour motiver madame à circuler en moto : « Christian roulait en Moto-Guzzi 850 Le Mans III et moi en BMW R 600/5. Aujourd’hui nous roulons tous les deux en Moto-Guzzi, lui sur une 1100 Griso et moi sur une 940 Bellagio », initie Caroline. « Pour notre mariage et un peu avant l’arrivée de notre premier enfant, nous avons décidé d’atteler l’une de nos motos et ma Guzzi s’y prêtait mieux. Le side-car a emmené la petite Sarah à la cérémonie de mariage, c’était sa première sortie », complète Christian.

Et quand ce dernier a envoyé son chèque de contribution pour la création de la Mutuelle des Motards, dont il est membre fondateur, il ne pouvait pas se douter qu’il contribuait aussi à créer le futur poste de travail de sa fille.

Bercés au bicylindres

En effet, aujourd’hui Sarah est webmaster à la Mutuelle des Motards, après avoir occupé le même type de poste chez Ducati West Europe : « J’avais à peine un an lorsque j’ai pris place dans le panier. Cela m’a tout de suite emballée et ne m’a jamais quittée ».

Caroline, la mère, tempère malicieusement : « Lors d’un trajet sous une pluie diluvienne, les gouttières à l’intérieur du panier ont littéralement trempé l’équipage. Sarah s’est alors mise en colère, ne comprenant pas pourquoi on ne partait pas en voiture comme tout le monde ! Heureusement, ça n’est arrivé qu’une seule fois », sourit-elle. « Je me suis passionnée pour les courses de MotoGP dès 14 ans, c’est aussi l’âge de mes premiers tours de roues sur une 50 cm3. Puis logiquement, je suis passée à la 125 cm3 à 16 ans, avant d’obtenir le permis toutes cylindrées trois ans plus tard. J’ai d’ailleurs toujours ma première moto, une Ducati 620 Monster, car elle me convient bien », reprend Sarah.

Immersion totale

Bien entendu, chaque année, le side-car est le véhicule familial des vacances d’été : « Il était plein comme un œuf et nous avions même attelé une remorque avec une partie des bagages et les VTT. Durant le séjour, le panier servait de manège aux enfants du camping. Et au moment de remballer, nos amis campeurs prenaient les paris : allions-nous réussir à tout ranger ? », poursuit Caroline. « C’est vrai, avec ma sœur, nous avons toujours été immergés dans la moto », acquiesce Lucas, le petit frère. « J’ai hérité du Derbi 50 cm3 pour débuter. Pour ses vingt ans, Sarah s’est vu offrir un baptême de piste. J’en ai profité pour l’accompagner et j’ai réussi à m’insérer dans un groupe pour essayer moi aussi le circuit. C’est là que j’ai découvert ma vraie passion », précise-t-il.

Vigilance parentale

Au quotidien, Lucas utilise une Honda CB 550 de 1977 transformée en café-racer : « Ça ne freine pas, ça n’avance pas, c’est tout ce qu’il me faut pour rouler calmement. Sur circuit, c’est avec une Honda 600 CBR que je peux m’aligner en Promosport 600. L’un des challenges que j’ai eu à relever, c’est d’avoir l’autorisation de rentrer ces brêles japonaises dans le garage familial, réservé aux italiennes… », plaisante-t-il. S’ils reconnaissent sans peine avoir initié ce penchant pour les 2-roues motorisés auprès de leur progéniture, les parents n’en restent pas moins vigilants : « Bien sûr, comme tous les parents, on n’en menait pas large lorsque les enfants ont fait leurs débuts sur deux-roues, surtout avec le garçon d’ailleurs, car il était davantage casse-cou. Sarah a toujours pris soin de bien s’équiper et d’avoir un comportement prudent sur route. Et comme nous sommes membres du bureau de l’antenne FFMC 26/07 depuis dix ans, nous avons su trouver les arguments pédagogiques pour les sensibiliser », détaille Caroline.

Vocations partagées

Christian, qui organise deux fois par an des journées circuit avec l’antenne FFMC, accompagne Lucas sur les courses : « Je me sentirais mal à l’aise qu’il parte sans moi » avoue-t-il. Le fils renchérit : « Heureusement qu’il est là, je ne ferais pas la même chose avec des potes ! Mon père assure l’intendance, les questions techniques et l’appui psychologique, c’est un soutien indispensable ». Les débuts en course de Lucas ont laissé à Christian quelques souvenirs mémorables : « À Ledenon, fier de sa sixième place du samedi, Lucas part comme une balle dans la manche du dimanche. Fin du premier tour, il tente un extérieur de folie dans le triple gauche et sort violemment dans le bac à sable. Sonné, il reste quelques minutes immobile et pendant que l’angoisse m’envahit, je reçois des textos de sa sœur, qui suivait la course sur Internet et me demande : “On ne voit plus Lucas au classement, qu’est-ce qu’il se passe ? ”. La journée s’est terminée aux urgences de Nîmes vers 23h30, avec plus de peur que de mal ».

Relève assurée

Dès que les agendas des uns et des autres le permettent, la famille Véricel se retrouve pour rouler en famille, et celle-ci est en passe de s’agrandir, s’amuse Christian : « Cet été, nous nous sommes retrouvés pour un week-end prolongé, mais chacun sur notre moto. Et cette fois, nous étions cinq, car le fiancé de Sarah est lui aussi motard. Je me demande d’ailleurs si cela aurait pu être différent ». Et histoire que la saga familiale ne néglige pas ses totems en chemin, Sarah a tout prévu : « Le side-car familial sera le véhicule officiel lors de mon mariage, en juin prochain ! ». Le fruit de cette union aura-t-il un jour lui aussi droit à sa place dans le panier ? À suivre.