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Mike Di Meglio décortique le circuit Bugatti

07/05/2018 mis à jour le 09/05/2018
  • Vitesse
  • Circuit
mike di meglio

Théâtre des 24 heures du Mans moto et du Grand Prix de France Moto GP, le circuit Bugatti est l’un des tracés internationaux les plus prestigieux. Pour mieux en prendre la mesure, nous avons demandé à Mike Di Meglio, champion du monde de vitesse 125cm3 en 2008, vainqueur des 24 heures du Mans 2017 au sein de l’équipe du GMT94 avec laquelle il est champion du monde d’endurance EWC, de nous embarquer en passager virtuel pour un tour.

Quelle est ton impression générale sur le circuit Bugatti ?

 

Le Bugatti est un circuit très plaisant sur lequel on prend toujours beaucoup de plaisir à piloter. Le tracé est très rapide, plus technique et sélectif qu’il n’y paraît, notamment en raison des dénivelés. Vu les vitesses de passage, le plein de sensations est garanti et depuis que le revêtement a été refait, le grip est excellent, même sous la pluie. Mon meilleur souvenir sur ce circuit, c’est forcément ma victoire au Grand Prix de France 2008. En passant la ligne d’arrivée, j’étais le premier Français depuis 26 ans à remporter une épreuve de championnat du monde sur ses terres ! Une émotion inoubliable !

Comment se déroule un tour complet ?

En endurance, nous bouclons un tour en 1’37’’.

  • Juste après le départ, on arrive dans la courbe « Dunlop » qui est très rapide. Il faut veiller à se placer correctement pour attaquer le freinage au bon moment et bien se placer en sortie. Cela permet d’aborder la chicane suivante, qui s’avère très technique car située en descente.
  • Arrive ensuite le virage de « La Chapelle », où il s’agit de freiner et de se positionner sans voir la sortie, qui ne se dégage qu’après le milieu de la courbe.
  • C’est alors le moment d’ouvrir les gaz en grand car la petite ligne droite qui dessert le virage du « Musée » est en montée. Le «  Musée » est encore une courbe où l’on ne distingue pas la sortie immédiatement. Heureusement, elle est large, ce qui permet de reprendre de la vitesse jusqu’au « Garage Vert ».
  • Mais attention, ce « Garage Vert » est un endroit très piégeux car on l’aborde en descente et en plus, la piste est en dévers. Le risque de chute est important à cet endroit.
  • Dès la sortie du « Garage Vert », on reprend le maximum de vitesse dans la ligne droite qui mène au « Chemin aux Bœufs ». Pour rester dans le rythme, il faut freiner très tard, et très fort, pour se placer dans le pif-paf du « Chemin aux Bœufs ».
  • En sortie, on peut accélérer fort pour rejoindre les «  S Bleus » où le premier virage à droite est très relevé, ce qui permet de garder la vitesse car on dispose de beaucoup d’appui. Mais dans le virage à gauche qui suit, c’est le contraire ! Il est en dévers, ce qui peut s’avérer très piégeux en cas d’excès d’optimisme.
  • Juste après les «  S Bleus », on arrive sur le « Double Droit du Raccordement », difficile à négocier si l’on veut pouvoir reprendre toute la vitesse sur la ligne droite des stands. On dit parfois qu’il y a plusieurs trajectoires sur ce circuit, mais en fait, pour aller vite, il n’y en a qu’une !