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Les délégués bénévoles nous racontent leur région : la Guyane

17/05/2019 mis à jour le 22/05/2019
  • Mutuelle
  • Voyage

La Guyane profite d’un patrimoine naturel parmi les plus riches du monde, tant en matière de faune que de flore. De quoi vivre un dépaysement total en harmonie avec l’un des plus spectaculaires écosystèmes de la planète. Rendez-vous à 7 000 kilomètres de Paris avec Jean-Michel Pastourely, délégué bénévole de la Mutuelle des Motards, pour découvrir tous les conseils afin de bien préparer son voyage.

Quand venir en Guyane ?

« Sans hésitation, privilégier la saison sèche, qui s’étire de juin à décembre. En furetant sur les sites des deux compagnies assurant la liaison (Air France et Air Caraïbes) afin de profiter des opportunités, il est possible de dénicher un vol aller-retour à partir de 450 €. Côté santé, seul le vaccin contre la fièvre jaune est obligatoire (à faire minimum dix jours avant le départ). Si vous ne prévoyez pas de déplacement en forêt, vous n’avez pas besoin de traitement contre le paludisme. Pour se déplacer en deux-roues sur place, plusieurs concessionnaires installés à Cayenne louent des scooters et des motos ».

Un département surdimensionné

« Tout est gigantesque dans ce département qui couvre une surface équivalente à 1/6ème de l’hexagone, dont 98% est recouverte de forêt équatoriale. On y trouve logiquement les deux communes les plus étendues de France, Maripasoula (18 360 km2) et Régina (12 130 km2). Les amateurs de randonnée ont intérêt à se faire accompagner d’un guide, car la nature envahissante rend souvent le balisage des chemins difficile à trouver. Lors des déplacements motorisés, prendre soin de toujours rouler avec le plein et de faire l’appoint à chacune des rares stations-services ».

Une antenne FFMC très active

« Suite aux manifestations de 2016 contre le contrôle technique moto, les motards se sont mobilisés et ont relancé l’antenne FFMC créée en 2009. L’antenne FFMC 973 participe aux actions de la FFMC nationale, comme récemment contre les restrictions de circulation en ville ou pour dénoncer les points noirs routiers. L’objectif est aussi d’avoir davantage de crédibilité pour rencontrer les autorités et les administrations et de fédérer les moto-clubs (ici appelés « team »). L’une des réussites de la FFMC 973 est la sécurisation du CD 5 par le doublement des glissières de sécurité ».

Des routes aux allures de pistes

« Le réseau routier est très simple puisqu’il se déploie en majorité sur la bande côtière via les nationales 1 et 2. L’état de dégradation des chaussées est assez prononcé et les gravillons étalés en couches très épaisses. Sans surprise, les routes les mieux entretenues sont celles qui desservent le CSG (Centre Spatial Guyanais). Lors des trajets en zone boisée, faire particulièrement attention en roulant sous les ombrages, car on peut se faire surprendre par les nids de poules et ornières, peu visibles ».

Des motards passionnés

« Profitant de la rareté des radars et des itinéraires côtiers, souvent rectilignes, les motards locaux roulent à rythme soutenu, voire très soutenu… Les Suzuki Hayabusa et Kawasaki ZX-10R sont donc très populaires en Guyane. Le lieu de rendez-vous de prédilection est surnommé « le plateau ». C’est une ancienne route désaffectée qui fait office de piste d’apprentissage pour les épreuves de permis en semaine et se mue en piste de stunt le dimanche, plutôt bien sécurisé ».

Balades vers l'est de la Guyane

« La sortie dominicale est souvent l’occasion de se rendre sur le marché de Cacao (commune de Roura), animé par la communauté Hmong (asiatique), en grande majorité agriculteurs et artisans d’art. Un détour par le musée des insectes, où l’on apprend qu’il y a beaucoup plus de risques de succomber à un accident de la route qu’à une piqûre d’insecte, s’impose (association « Le planeur bleu »). Poursuivre la N2 jusqu’à Régina, à l’embouchure de l’Approuague, est l’occasion de tester la navigation en pirogue et l’initiation à l’orpaillage ».

Balades vers l'ouest de la Guyane

« Dans la région de St Laurent du Maroni, il est préférable d’y séjourner durant 3 ou 4 jours afin de profiter de la vie en immersion avec les locaux, dormir dans un hamac, se déplacer en pirogue. C’est aussi le lieu d’implantation du camp de la transportation, où arrivaient les bagnards avant d’être répartis dans les différents bagnes en fonction de leur peine. D’ailleurs, toutes les maisons en brique de la région ont été construites par ces bagnards. Ne pas quitter les lieux sans visiter la rhumerie (à consommer avec modération !). Au retour, la visite gratuite du CSG se déroule sur une demi-journée et donne droit à un tarif préférentiel pour l’accès au musée de l’espace ».

Sécurité en Guyane

« Pour les excursions en pirogue et autres activités, il est préférable de garer son véhicule à la gendarmerie ou à l’abri chez un particulier. Dans toutes les villes, certains quartiers sont à éviter la nuit et dans tous les cas, le port de bijoux ostentatoires et autres signes extérieurs de richesse est à proscrire. Le dialogue est la meilleure des précautions, car les Guyanais ne sont pas avares de conseils pour vous garantir un séjour paisible et agréable ».

Pratique

Délégation bénévole Mutuelle des Motards

Matoury - 06 94 49 18 05

Antenne FFMC 973

13, rue des camélias
Soula
97355 MACOURIA