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Hells Mobeurs Games

07/11/2017 mis à jour le 20/01/2023
  • FFMC
  • Prévention
grasstrack

Aborder les notions d’éducation et de citoyenneté autour d’un cyclomoteur peut sembler incongru. C’est pourtant le pari relevé avec brio par l’association ADEM, qui fédère les jeunes sur des projets pédagogiques au long cours. Une prairie, quelques mobylettes et une sacré dose de passion sont les ingrédients de cette réussite.

Créé il y a près de vingt ans à Lourdes (65 - Hautes-Pyrénées), l’atelier mécanique est le fer de lance de l’association ADEM (Action Défi Éducatif Motorisé). C’est là que se préparent non seulement les machines mais aussi les projets qui prennent corps au long de l’année. Née de l’engagement de motards dans le mouvement pour s’impliquer aux côté des jeunes, l’ADEM essaime vaillamment son enthousiasme puisque deux associations supplémentaires ont vu le jour, en Haute-Garonne en 2013 et dans les Landes cette année. Toutes ces structures sont adhérentes de la FFMC loisirs, l’association d’éducation populaire à la sécurité routière et aux deux-roues motorisés créée par le mouvement motard.

Ludique et facile

«Les véhicules que nous utilisons sont de vielles mobs souvent récupérées pour trois fois rien, voire gratuitement. Au moins, il n’y a pas de sélection par l’argent ! Ensuite, nous avons choisi le grass-track (course sur prairie) car l’approche de la discipline est avant tout ludique et facile», initie Dominique Choy, président de l’association. «Qu’on ne s’y trompe pas, il s’agit d’abord d’un loisir éducatif, pas d’une compétition. L’objectif est d’impliquer les jeunes à tous les postes de l’organisation, des commissaires de piste à l’équipe d’intendance. De même, l’atelier mécanique est un espace de socialisation avant d’être un garage», poursuit-il.

Challenge fédérateur

Très vite, l’idée de réunir les trois associations au sein d’un même projet s’est imposée. Une fois encore, pas question de concurrence ni d’affrontement mais plutôt de partage et d’échange entre les équipes. «Les “Hells Mobeurs Games” comprennent cinq épreuves, trois courses de grass-track et deux d’endurance (6 et 8 heures). Nous y avons ajouté un nouveau défi consistant à préparer une mob pour la montée impossible, puis d’y participer évidemment. Dans ce contexte, le deux-roues est un support qui accroche bien les jeunes et favorise les interactions. Ils reprennent à leur compte les savoir-faire pour créer leur propre machine», détaille Dominique.

Partage bénéfique

Soucieuse de favoriser la diversité et de créer du lien, l’ADEM a aussi pour objectif de promouvoir la mixité intergénérationnelle et sociale. «Nous intervenons dans plusieurs collèges afin de présenter l’activité via un support vidéo et parfois avec une mob préparée. Ensuite, les jeunes sont libres de venir aux séances d’initiation que nous organisons le week-end, seuls ou accompagnés des parents. D’ailleurs, de nombreux parents ont eu eux aussi l’envie d’essayer le pilotage. Cela permet aussi de renforcer la cohésion des familles», précise Martin Bolon, responsable de l’ADEM 40. Et d’ajouter avec malice : «La mob est un tremplin extraordinaire ! N’oublions pas que Serges Nucques, le fameux chevalier Grolandais, ou Lucas Mahias, actuel leader du Championnat du Monde Supersport, ont commencé par rouler en mob !».