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Circuler dans une zone de travaux

20/05/2019 mis à jour le 21/05/2019
  • Sécurité
  • Prévention
travaux

Avec les beaux jours, les chantiers éclosent sur tous types de chaussées. Des grands travaux urbains, péri-urbains ou autoroutiers jusqu’aux petites opérations d’entretien des routes départementales, chaque zone de travaux abordée par un 2-roues enjoint à son conducteur de redoubler de vigilance. Tous nos conseils pour négocier l’obstacle sans danger.

Sécurider, créée cette année par la Mutuelle des Motards, est une filiale dédiée à la prévention du risque routier. Elle intervient auprès de professionnels et de particuliers dans les domaines de la formation continue, de la sécurité routière et de la prévention des risques routiers, en proposant des prestations de services et des conseils sur-mesure. À ce titre, elle coordonne cette nouvelle rubrique « conseils de conduite », en parfaite adéquation avec la stratégie de distribution de contrats « prévention comprise » mise en place par la Mutuelle.

Comment aborder une zone de travaux en deux-roues ?

À la vue de la signalisation temporaire mise en place pour avertir d’un chantier routier, il convient de réduire sa vitesse immédiatement. Une précaution indispensable car, d’une part, il est impossible de présager l’état de la chaussée et, d’autre part, l’activité des intervenants déborde toujours de la zone en travaux (mouvements d’engins de chantier, dépôt de matériaux, agents affectés à la régulation de la circulation, etc.)

Laurent Santucci, Expert Prévention à la Mutuelle des Motards

En outre, la limitation de vitesse est systématiquement abaissée à 70, 50 voire 30 km/h lors de la durée d'un chantier, et elle peut faire l’objet d’un contrôle sur les deux sens de circulation via un radar autonome. Selon la nature du chantier, la route peut être souillée par divers types de projections (graviers, résidus végétaux, boue, hydrocarbures, panneaux ou cônes de balisage renversés, etc.). En cas de ralentissement générant un bouchon, ne remonter la file de véhicules qu’à très faible allure afin d’anticiper le conducteur qui effectue un demi-tour dans l’urgence, un autre qui zigzague impatiemment ou encore celui qui descend de son véhicule pour mieux voir ce qu’il se passe.

Comment franchir une zone de travaux en deux-roues ?

  • Pour éviter les pertes d’équilibre, l’idéal est de ne pas regarder juste devant les roues, mais plutôt 10 à 20 mètres devant soi.
  • Ensuite, s’évertuer à aborder les obstacles perpendiculairement, en évitant autant que possible d’utiliser les freins, et en serrant les genoux contre le réservoir. Les parties de chaussée dépourvues d’enrobé peuvent encore être meubles par endroits et s’affaisser au passage des roues.
  • Se méfier également des ornières longitudinales qui peuvent avoir l’effet d’un rail et entraînent le 2-roues contre la volonté du conducteur.

À proximité des engins de travaux, s’écarter au maximum pour éviter d’être surpris par leurs déplacements, y compris s’ils sont en poste stationnaire car  leur encombrement est variable, tel le porte-à-faux d’une tourelle de pelleteuse en rotation ou les mouvements de son bras articulé. De plus, les cabines de ces machines ne garantissent pas souvent une bonne visibilité arrière et latérale à l’opérateur

Laurent Santucci

Comment franchir une zone gravillonnée en deux-roues ?

Si possible, il est préférable de rouler dans les traces des véhicules lourds pour éviter la couche plus épaisse de gravillons. Si la machine le permet et que le conducteur en a l’expérience, la position typée « tout-terrain », debout sur les repose-pieds, favorise le contrôle en cas de dérobade d’une roue. Si la couche de gravillons est épaisse, la stabilité de l’équipage sera supérieure à allure modérée (20 à 40 km/h) qu’à faible allure (en dessous de 20 km/h), où les roues risquent davantage de s’enfoncer dans les graviers. Après un orage ou une période pluvieuse, se méfier également des amas de gravillons emportés par les eaux de ruissellement, qui peuvent s’accumuler aléatoirement sur la chaussée même si celle-ci a été balayée ou semble traitée depuis longtemps.

Comment quitter une zone de travaux en deux-roues?

À l’instar de l’aire d’approche, la zone d’éloignement d’un chantier routier est elle aussi un endroit à risque

Laurent Santucci

En effet, la chaussée y est parfois déformée, potentiellement fréquentée par les ouvriers et leurs engins, et systématiquement souillée par les projections des véhicules qui viennent d’en sortir. Les pneus du 2-roues doivent d’ailleurs eux aussi se nettoyer des résidus en tous genres accumulés durant le franchissement (boue, graviers, bitume fondu, etc.). Éviter donc de réaccélérer brutalement, d’autant que, même à allure modérée et sans prendre le risque de zigzaguer, l’effet gyroscopique aura tôt fait de les débarrasser de ces salissures.