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3 questions à ... David Dumain, Journaliste et présentateur Moto

02/02/2021
  • Interview
David D

1/ Quel bilan peux-tu faire de cette saison si particulière, tant sur le plan sportif qu’en part d’audiences ?

Sur le plan sportif, cette saison a été particulièrement captivante pour plusieurs raisons. Le pilote qui avait remporté 6 des 7 derniers championnats MotoGP s’est blessé dès la première course, ce qui a laissé le champ libre à de multiples prétendants, et on a pu voir 9 vainqueurs différents. Parmi ceux-ci, un pilote français à trois reprises, ce qui est autant en une saison que dans toute l’histoire des Grands Prix en catégorie-reine.

Ensuite la pandémie mondiale a décalé et raccourci le championnat, en proposant à plusieurs reprises des courses successives sur le même circuit. Tout cela a participé à une audience exceptionnelle, en particulier en France, avec une moyenne supérieure à 700 000 téléspectateurs sur Canal+.

La moto bénéficie d’une superbe couverture sur la chaîne avec un traitement égal aux autres sports et les résultats sont là avec 71 % d’augmentation par rapport à l’an passé et de nouveaux adeptes, ce qui était l’un de nos objectifs affichés. 

2/ Selon toi, pourquoi le sport moto (et la moto en règle générale) a une si mauvaise couverture médiatique auprès des grands médias en France ?

La France est un pays qui possède des événements exceptionnels qui poussent d’autres sports, comme le tennis avec Roland Garros ou le cyclisme avec le Tour de France. Il y a aussi une forte tradition de rugby, ainsi que des constructeurs automobiles majeurs qui valorisent le sport automobile. Ajoutons à cela le football, qui est hors catégorie, et quelques sports mis en lumière par des athlètes français exceptionnels : le judo avec Riner, le biathlon avec Fourcade, l’athlétisme avec Lavillenie ou Mayer. Cela ne laissait plus beaucoup de place pour la moto, dominée par les Espagnols, les Italiens, et auparavant par les Américains, Australiens ou Anglais.

Malgré tout cela, les médias accordaient tout de même de l’attention au spectacle proposé par la moto grâce à quelques journalistes passionnés au sein de rédactions, mais c’était épisodique. Grâce à Zarco et Quartararo ces dernières années, à une certaine démocratisation de la pratique avec de plus en plus de femmes au guidon, mais aussi au travail de Canal+, la moto est aujourd’hui mise en lumière de façon inédite. Avec les habitudes que cela peut bousculer…

3/ Tes projets personnels et professionnels pour 2021 ?

Personnellement, j’espère pouvoir retrouver des conditions de vie épanouissantes que nous avons mises entre parenthèses en 2020. Professionnellement, je vais continuer à travailler sur les Grands Prix, je l’espère sur le terrain avec Canal +, ce qui va m’occuper considérablement. Je travaille aussi sur un livre historique comme je l’avais fait en 2020 avec Brough Superior pour la Fnac. Je reste par ailleurs producteur de l’émission digitale Sans Concession et rédacteur pour les magazines Moto Heroes, Petrol Head et Option Auto. Je suis comblé, dans tous les sens du terme…