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Conduite et sécurité

Conseils pour bien circuler en 2 roues en ville

22/11/2018 mis à jour le 26/11/2018
  • Sécurité
  • Prévention
moto en ville

Poids lourds, bus, trams, véhicules de livraison, 4 x 4... en ville, les véhicules fusent de toutes parts, et pour les usagers les plus vulnérables (piétons, vélos, motards et scootéristes), dénués de carrosserie et d'airbag, un simple accrochage peut vite tourner au drame. La règle est donc d’être attentif à tout, pour anticiper le comportement de ceux qui déclarent souvent en cas d'accident « ne pas vous avoir vu ».

Voir ne veut pas dire être vu

Dans 84% des accidents entre un 2-roues et une auto, la manœuvre à l’origine de l’accident est effectuée par un automobiliste qui n’intègre pas le motard dans son info, selon le Rapport Guyot sur l’accidentologie des 2-roues motorisés. Lorsque vous suivez une voiture, pensez à garder votre distance de sécurité et à vous décaler légèrement sur sa gauche. Vous pourrez ainsi avoir plus d’espace pour l’éviter et vous arrêter si l'automobiliste freine brutalement. Attention à ne pas vous retrouver non plus dans l’angle mort de son rétroviseur extérieur. N'oubliez pas de tourner la tête pour effectuer un contrôle visuel lorsque vous déboîtez, jeter simplement un œil dans le rétro ne suffit pas à voir dans votre angle mort.

On double à gauche

Même si parfois c’est tentant ou pratique, ne doublez jamais par la droite. Le véhicule qui vous précède risque de se rabattre sans vous avoir vu, et même s'il est imprudent, il ne sera pas en tort : le Code de la route interdit de doubler à droite. Attendez donc de pouvoir le faire par la gauche, jetez un œil par-dessus votre épaule en complément du regard dans le rétro, puis doublez… sans oublier bien évidemment le clignotant. Cette règle, bien connue des motards, l'est beaucoup moins des scootéristes roulant sur des machines de 125 cm3 et moins. Ils ont souvent tendance, dans la rue comme sur la route, à rouler trop à droite, comme s'ils n'étaient pas des usagers à part entière. Une habitude qui les conduit à souvent doubler par la droite : cette pratique est une source de confusion pour les autres usagers, et notamment les automobilistes qui sont du coup doublés de toutes parts, notamment dans le cadre de la remontée de files sur les axes à voies multiples.

La circulation interfiles

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La remontée de file est pour le moment encore absente du Code de la route, qui ne l’autorise pas et ne l’interdit pas non plus. C’est bien souvent toléré, mais lorsque vous circulez entre deux files vous risquez d’être verbalisé pour dépassement par la droite. Toutefois les choses avancent pour ce qui est de la reconnaissance de cette pratique. En effet, le décret n°2015-1750 paru au Journal Officiel le 23 décembre 2015 autorise la circulation inter-files à titre expérimental, à partir du 1er février 2016 et pour une durée de quatre ans, en Ile-de-France, dans le Rhône, en Gironde et dans les Bouches-du-Rhône. Les 2-roues sont autorisés à remonter les files jusqu’à une vitesse maximale de 50 km/h, à partir du moment où les files de véhicules sont ininterrompues.

Pour la Mutuelle et le Mouvement FFMC, face à l'explosion du nombre de 2-roues et à la congestion des villes, la messe est dite. Il faut légaliser et enseigner cette pratique, en insistant sur le comportement à adopter vis-à-vis des autres usagers, qu'il s'agisse du différentiel de vitesse à respecter (20 km/h maximum), de l’utilisation des rétroviseurs et clignotants (ne serait-ce que pour l'exemple à donner à nombre d'automobilistes), sans oublier de rester courtois en remerciant du pied droit les automobilistes et les poids lourds qui s’écartent. Cette pratique est déjà reconnue par le Code de la route en Autriche et en Belgique.

Feux verts et intersections

Des motards et des scootéristes qui avaient la priorité, les hôpitaux et les cimetières en sont pleins. 55,7% des accidents corporels et 49,2% des accidents mortels ont lieu à des intersections (Rapport Guyot). À l’approche d’un feu vert, relâchez la poignée de gaz, et contrôlez à gauche puis à droite. Cette prudence s’applique également si vous êtes sur un axe prioritaire et que les autres doivent observer un stop. Là encore, ralentissez pour avoir le temps d’effectuer un contrôle visuel, à gauche et à droite, afin de vous assurer que personne ne vous grille la priorité. Au feu rouge, gardez une vitesse enclenchée et vérifiez qu’un véhicule ne vous colle pas de trop près. À l'arrêt, les chocs arrières sont, aujourd'hui encore, monnaie courante, et les conséquences corporelles de tels accidents sont lourdes pour les conducteurs de 2-roues à moteur. Vous assurer que les autres véhicules vous ont bien vu doit devenir pour vous un réflexe. Il ne suffit pas de voir pour être vu.

L’infrastructure

Marquages au sol, plaques d’égout, zébras sont déjà à éviter par temps sec, ils peuvent devenir de véritables patinoires sous la pluie. Des conditions météo qui nécessitent par ailleurs d'allonger les distances de sécurité pour avoir le temps de s’arrêter. Attention également aux divers séparateurs de voies, notamment ceux délimitant les couloirs de bus. Redoublez enfin de vigilance dans les ronds-points : gravillons, gazole, huile… vous attendent au tournant. Des pièges décuplés par temps humide, notamment pendant la “première pluie”, qui fait remonter en surface toutes les impuretés et souillures incrustées dans le goudron, le rendant encore plus glissant.

Expérience et perfectionnement

Seule la pratique, l’expérience et les kilomètres parcourus vous permettront d’acquérir les bons réflexes. Allez-y donc mollo, notamment lors de votre première année de pratique. Plus de 20% des conducteurs de 2-roues sont accidentés la première année et 67% dans les 5 ans. Pour palier cela, vous avez la possibilité d’effectuer quelques heures de formation dans une moto-école sérieuse (elles ne le sont pas toutes), avec votre 125 ou votre scooter. Si vous avez déjà votre permis moto, vous pouvez également suivre un stage de perfectionnement avec l’AFDM. Les formations AFDM vous permettent de bénéficier de réductions de cotisation à la Mutuelle des Motards.