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Deux-roues déclaré épave : que faire ?

24/05/2017 mis à jour le 30/05/2017
moto épave

Un deux-roues accidenté peut se voir affublé d’une pluie d’acronymes : RSV, VEI, RIV, VTI… Autant de sigles qui signifient, chacun à leur façon, que votre machine risque fort de devenir « épave ». Une terminologie d’un autre âge qui n’est plus en phase avec la réalité. Explications.

Pour estimer l’étendue des dégâts et se prononcer sur l’éventuelle remise en état de votre machine, la Mutuelle mandate un expert. Un moment que redoute une majorité d’entre nous puisque cette visite peut se solder par une procédure VEI, VTI, RSV ou RIV. Marc Tibi, responsable d’activité du service technique à la Mutuelle des Motards, nous éclaire : 

Après un accident, certains ne voudront plus utiliser l’engin avec lequel ils ont chuté alors que d’autres insisteront pour en reprendre le guidon. Assister à l’expertise ou faire part de son souhait à l’expert n’est donc jamais inutile

Logique mathématique

« Un assureur ne prend jamais en charge des réparations dont le montant est supérieur à la valeur du véhicule. L’expert doit donc, en tout premier lieu, déterminer quelle était cette valeur avant l’accident. Il estime ensuite le montant de sa remise en état. Si ce montant est plus élevé que la valeur du deux-roues, celui-ci devient un véhicule économiquement irréparable (VEI). Cela signifie que nous sommes dans le cadre de réparations supérieures à la valeur (RSV) ».

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Prudence de rigueur

L’expert peut aussi classer le véhicule RIV (réparation inférieure à la valeur), une procédure dont la dénomination même peut porter à confusion. En effet, comment une moto peut-elle être déclarée « épave » alors même que sa réparation est inférieure à sa valeur ? Marc précise : « Toute expertise est faite avant démontage. L’expert se réserve donc une marge de manœuvre en cas de mauvaises surprises au démontage qui feraient enfler la facture finale. Lorsque l’estimation de la réparation atteint 80 % de la valeur du deux-roues, la procédure RIV s’applique. Mais ce seuil des 80 % n’est pas gravé dans le marbre. L’expert peut parfaitement aller au-delà, si l’assuré souhaite réellement conserver sa moto ».

C'est vous qui décidez

L’ultime possibilité est un véhicule techniquement irréparable (VTI) du fait d’organes structurels irrémédiablement endommagés (cadre tordu, colonne de direction enfoncée, etc.). Dans tous les cas, la décision de garder ou non le deux-roues en l’état appartient au sociétaire. La carte grise sera toutefois gelée en préfecture, rendant sa revente impossible à moins de procéder aux réparations et de les faire valider par une contre-expertise. « Cette option peut être intéressante pour rouler sur circuit avec une moto sportive classé VEI du fait de carénages cassés ».

 Cercle vertueux

Le portrait d'Eric

Découvrez le portrait d'Eric, épaviste moto :

« Dans la très grande majorité des cas, nous déconseillons à nos sociétaires de garder leur véhicule accidenté.

D’abord parce qu’il y a peu de chance qu’ils parviennent à le réparer dans de bonnes conditions de sécurité sans faire exploser leur budget. Ensuite parce qu’ils contribueront à alimenter le marché de la pièce de réemploi, indispensable pour remettre en route des deux-roues moins détériorés », conclut Marc. La carcasse est alors revendue à un centre de recyclage (épaviste) qui se charge de son démontage. Elle évite ainsi à d’autres deux-roues d’être classés VEI grâce aux pièces vendues moitié prix. Un cercle vertueux et une expression de la solidarité motarde.