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Festival What-a-trip ! Heyme

du
27
au
29
sep
2019
Montpellier
Voir sur la carte
affiche what a trip

La troisième édition du festival international « What A trip ! Heyme », dédié au film de voyage et d’aventure, se tiendra du 27 au 29 septembre à Montpellier. L’évènement, dont la Mutuelle des Motards est partenaire, comprend non seulement une compétition officielle de films mais aussi des expositions, des ateliers thématiques, des conférences, un village du voyage et une série de concerts gratuits. Cette année, le jury est présidé par Sophie Jovillard (Échappées belles). L’objectif affiché par l’association organisatrice est de favoriser une meilleure compréhension du monde à travers la pratique et la culture du voyage. Embarquez vite, la billetterie est ouverte !

3 questions à : 

Laure Gelmini, coordinatrice générale du festival « What A trip ! Heyme » et secrétaire générale du conseil d’administration de L’AFIVAM (Association pour le Festival International du Voyage et de l’Aventure de Montpellier).

Quelles sont les particularités de cette troisième édition ?

La sélection de films en compétition marque notre engagement au niveau sociétal. Nous allons en effet être le premier festival en France à diffuser « Ascending Afghanistan : Women Rising », de Pablo Durana. Ce film, véritable coup de cœur pour notre équipe, nous plonge dans le quotidien de jeunes femmes afghanes passionnées d’alpinisme, prêtes à braver tous les interdits de leur société pour vivre leur rêve et gravir le mont Noshaq (7 500 m), point culminant de leur pays. Il est très attendu car il n’a jamais été présenté en France. Cette année, nous avons aussi veillé à proposer un programme encore plus complet, avec un village du voyage plus grand et plus richement animé.

Le festival aborde-t-il les questions liées à la préservation de l’environnement ?

Absolument, et c’est aussi une nouveauté de cette édition 2019 ! Nous avons donc mis en place une « Blue Zone », un espace où des associations et acteurs de la préservation de nos mers et océans pourront échanger avec le public et proposer des ateliers, des jeux, des conférences et débats ainsi que d’autres animations de sensibilisation. Il sera par exemple possible de réaliser soi-même, via différents ateliers pédagogiques, plusieurs produits d’hygiène et de nettoyage qui permettent de limiter son empreinte écologique. Avec à nos côtés des acteurs comme Ocean Protection France ou Sea Shepherd, nous tenons à inscrire le festival dans une démarche de préservation de notre planète, sans pour autant être donneurs de leçon. Mais tous les voyageurs doivent aujourd’hui prendre conscience que pour continuer à vivre pleinement leur passion, ils doivent s’engager en ce sens car il y a urgence !

Faire découvrir et partager la culture du voyage, c’est d’abord sensibiliser le public au lien essentiel qui nous relie à la planète sur laquelle nous nous déplaçons.

Vous défendez donc des positions militantes ?

Oui, nous renforçons notre engagement militant car il n’est pas concevable de voyager en éludant tout ce qui se passe autour de nous, quel que soit l’endroit de la planète où l’on se rend. Le festival donne donc la parole à de nombreuses associations qui s’engagent pour un monde meilleur (oui c’est possible !), que cela soit via la préservation de l’environnement ou en menant à bien des missions à caractère humanitaire, à l’image de SOS Méditerranée, qui porte secours à celles et ceux qui fuient leur pays - en guerre ou dépendant d’un régime totalitariste - pour sauver leur vie et a déjà secouru près de 30 000 personnes. Faire découvrir et partager la culture du voyage, c’est d’abord sensibiliser le public au lien essentiel qui nous relie à la planète sur laquelle nous nous déplaçons. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, durant le festival, un espace est entièrement dédié aux enfants, avec de nombreuses animations et ateliers pédagogiques afin de sensibiliser les plus jeunes à une pratique écoresponsable du voyage et leur permettre de découvrir d’autres cultures.

 

PRATIQUE

Tarif des places

1 séance : tarif réduit : 5 € / tarif plein : 7 €

Pass 4 séances au choix : 18 €

Pack 8 séances : 34 €

 

Film « Les voies de la liberté ! », de Mélusine Mallender et Christian Clot

Lors du festival What A trip ! Heyme, la séance de projection du film « Les voies de la liberté ! », réalisé par Mélusine Mallender et Christian Clot, est parrainée par la Mutuelle des Motards. Ce récit, à la fois haletant et émouvant, retrace la génèse de l’aventurière Mélusine Mallender depuis son premier périple en 125 cm3 » en direction de Vladivstok en 2010, jusqu’à son expédition en Asie en 2016 (de Jakarta à Paris). Plus de 40 pays, et 100 000 kilomètres jalonnés de rencontres exceptionnelles que l’aventurière met à profit pour confronter la notion de liberté à l’épreuve du réel, notamment celui vécu par les femmes. Ce film, lauréat du festival du film d'aventure de La Réunion, a également été plusieurs fois primé par le public (Val d’Isère, La Rochelle, La Réunion). Un voyage à mille lieues des clichés de carte postale !

Projection salle Rabelais, 27 Boulevard Sarrail, 34000 Montpellier, le vendredi 27 septembre 2019 à 21h00

 

Interview : Mélusine Mallender

Depuis 2010 où elle s’est élancée sur sa 125 cm3 Varadero en direction du Japon, Mélusine a déjà accompli quatre autres grands périples en solitaire : Asie, Moyen-Orient, Afrique et Amérique Latine. Plus de 150 000 kilomètres au guidon, à travers près de soixante pays tout autour du globe, avec toujours la même soif de découverte, la même curiosité et la même bienveillance envers les populations rencontrées. 

Entre deux expéditions, vous vous ennuyez ?

Pas une seconde ! D’abord, parce qu’il y a bien sûr un temps de préparation indispensable avant de partir. En effet, une expédition au long cours requiert une organisation minutieuse avant le départ, et même si rien ne se passe jamais comme prévu, cette préparation permet d’atteindre l’objectif fixé avec le minimum d’aléas. Et une fois de retour, le travail principal consiste au dérushage des vidéos pour préparer le montage du film au bon format. En général, je reviens avec une cinquantaine d’heures d’images, desquelles il ne faut extraire que 52 minutes au total, soit environ 10 %. Reste ensuite à faire les commentaires et à choisir les musiques avant de finaliser le documentaire. Depuis que je suis revenue d’Amérique Latine en février dernier, c’est actuellement mon activité principale, afin que les films soient prêts en 2020.

Assurer la présentation de vos films, n’est-ce pas le côté fastidieux de votre activité ?

Au contraire, présenter un film, c’est aussi le choc du réel ! J’ai besoin de me confronter avec le public, car ce sont des moments très forts, où je peux enfin partager mes émotions, échanger, répondre aux questions… D’ailleurs, cela m’amène parfois à me remettre en question, à envisager de nouvelles façons d’aborder les voyages. Ces rencontres me sont précieuses et j’essaie toujours de donner envie de faire le premier pas, d’oser préparer son voyage pour partir pour de bon ! Et l’émulation est réciproque, puisque lors des festivals, je rencontre également d’autres réalisateurs-explorateurs et nos échanges peuvent aussi me donner envie de découvrir de nouveaux horizons.

Pensez-vous que vos films peuvent susciter des vocations ?

C’est en tout cas mon souhait le plus cher ! Et cela s’est d’ailleurs déjà produit au moins une fois puisqu’un jour, j’ai reçu un message d’une jeune fille que j’avais rencontrée lors d’un festival, et à qui j’avais sans doute donné envie de partir. Elle venait juste d’arriver en Patagonie et a voulu partager ce moment avec moi !

« Les voies de la liberté ! » n’est pas qu’un récit de voyage à moto, c’est surtout une multitude de rencontres et une forme de réflexion sur la notion de liberté, sur l’humanité…

Votre film « Les voies de la liberté ! » a été déjà plusieurs fois primé, notamment par le public. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

Je suis flattée car c’est le signe que les gens sont touchés au plus profond d’eux-mêmes. « Les voies de la liberté ! » n’est pas qu’un récit de voyage à moto, c’est surtout une multitude de rencontres et une forme de réflexion sur la notion de liberté, sur l’humanité… J’aime par-dessus tout démontrer qu’au-delà des clichés, la réalité est bien différente, qu’il y a du beau et du bon partout. Et si j’arrive à donner envie aux gens de voyager pour se faire leur propre idée, c’est gagné !

Quels sont vos projets ?

Forcément, je vais repartir ! J’ai déjà plusieurs destinations en tête, et le prochain voyage sera peut-être en Europe. J’envisage de préparer des expéditions plus courtes, sur deux à trois mois environ, mais elles ne seront pour autant pas moins engagées ni moins intenses que les autres. Et entre chacune d’entre elles, j’ai besoin de me ménager des moments pour me ressourcer auprès de ma famille et mes proches. Bien recharger ses batteries, c’est vital !