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Reportage

Le Rallye Raid Solidaire de Lydia

20/01/2017 mis à jour le 22/03/2017
  • Rallye
  • Femme en moto
  • Voyage
  • Aventure
La moto de Lydia dans le désert
Si le Paris-Dakar est le premier événement auquel on pense lorsqu’on parle de rallye raid, d’autres compétitions ont aussi la part belle. C’est le cas du Trophée Roses des Sables, un rallye raid 100% féminin mais aussi solidaire.

Solidaire car il défend plusieurs causes : lutte contre le cancer du sein, démarche éco-responsable ou encore lutte contre la pauvreté au Maroc. Et 100% féminin car il permet à toutes, novices ou habituées des rallyes, de se dépasser dans des épreuves dignes des plus grands rallyes raids.

Un nouveau challenge pour Lydia Truglio Beaumont, fondatrice du magazine moto au féminin Mag’Motardes : participer au Trophée Roses des Sables avec le soutien de la Mutuelle des Motards.

Elle vous raconte son aventure au guidon d’une Honda Africa Twin à travers le désert marocain :

Arriver au bout du rallye raid était déjà une victoire en soi pour moi. Mon unique ambition était d'acheminer tous les dons récoltés aux enfants et de voir le dernier CP du Trophée Roses des Sables. Alors réussir à m'imposer sur le podium au guidon de l'Africa Twin, c'était juste improbable. Une cerise sur le gâteau en quelque sorte.

Merci à vous tous d'avoir été de la partie, je vous livre le compte rendu, étape par étape.

Étape Errachidia - Haroun : En route pour le Village de la Solidarité

C'est la peur au ventre que j'entame la toute première étape du rallye raid solidaire. En effet, novice dans la discipline, je panique un peu à la vue de toutes les nouveautés à gérer : la moto, le pilotage tout terrain, la lecture d'un road book, l'utilisation de la boussole, l'utilisation du Terra Trip, le tout en navigant bien sûr.

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Découverte de la moto et du bivouac

Depuis le bivouac d’Errachidia, j'ai donc rejoint le village d’Haroun en début de journée, à 14h16, pour être précise malgré mettre trompée dès le premier cap !

J'ai "jardiné" un moment avant d'appeler l'assistance pour me remettre sur le "droit chemin" mais surtout sur le bon cap ! J'avoue avoir eu un moment d'égarement par pur bonheur du genre "merci mon dieu, quel bonheur d'être ici, de pouvoir concrétiser mon rêve et de parcourir de si jolis paysages au guidon de mon bébé l’Africa Twin, etc."

Du coup, je me suis paumée un moment, j'ai gravi des montagnes rares et dangereuses et j'ai profité du paysage sublime en m'offrant même le luxe d'une petite chute. Après une heure d'attente, l'assistance, arrive à trouver un passage pour me récupérer et me félicite de mon pilotage. Elle m'avoue avoir galéré à venir me récupérer tant la partie off road était technique. Que vous dire, j'ai donné le ton direct #blondeattitudebonjour.

Quoi qu'il en soit, j'ai réussi à être présente pour la traditionnelle cérémonie de remise des dons, orchestrée par l’association « Enfants du Désert » tout en ayant un maximum de temps pour profiter des enfants.

Cet instant mémorable, d'échange et d'amour, est LE temps fort de mon rallye-raid. Il est pour moi le symbole de ma réussite au Trophée. À partir de ce moment là, j'avais tout gagné, le reste était simplement du bonus et une récompense quotidienne.

J'étais venue pour aider et je suis finalement repartie bien plus riche que ce que je ne pensais. Voir le sourire de ces gamins n'a pas de prix. Recevoir de l'amour de ces enfants encore moins et être prise dans les bras de ces derniers, que vous dire, je n'ai pas de mot assez puissant pour vous partager le bonheur et la joie que j'ai ressentie grâce à eux. Finalement, c'est eux qui m'ont apporté la plus belle des richesses, celle de l'amour et du partage.

Je repars du village émue, le cœur rempli de joie et d'amour mais surtout le cœur léger. Je venais de gagner mon rallye raid et d'obtenir le plus beau des trophées, celui du sourire de ces gamins.

 « Merci pour votre confiance »

Une fois le matériel déchargé, tout est devenu concret et j'ai eu une énorme pensée à toutes les personnes qui m'ont aidé à récolter les dons mais aussi à les acheminer ici. Merci pour vos dons, merci de votre confiance et bravo à l'association Enfants du Désert qui œuvre depuis 11 ans déjà.

Étape de nuit

Distance à parcourir : 60,9 km dont 15,8 km de spéciales

Classement : 2ème moto et 1ère arrivée au bivouac !

Cette spéciale de nuit ne contient pas de réels pièges, à l'exception de la nuit... Un relief plat, de nombreuses pistes mais peu ou pas de repères. La luminosité est moindre et la pleine lune me sert d'ampoule géante. Même si prendre mon cap est une toute autre histoire pour moi car je ne maîtrise pas encore la boussole et la lecture du road book, je m'en sors comme une grande fille et termine première à la sortie de cette étape. Le calcul ne faisait pas parti de mon ambition, j'ai donc souvent gagné les étapes en termes de vitesse et de pilotage mais aussi perdu ma première place à cause d'un manque de calcul pour gagner.

Étape Marathon

Distance à parcourir : 378,2 km dont 354 km de spéciales

Classement : 2ème moto et 1ère arrivée au bivouac !

Le grand moment de solitude dès le réveil. L'étape Marathon, c'est deux jours en totale autonomie, un bivouac sous les étoiles et près de 400km de spéciale ! Que du bonheur en fait.

La veille au soir au retour de l'étape de nuit, j'ai préparée ma belle Africa Twin, puis je l'ai chargé comme un mulet d'eau, de nourritures mais aussi d'une caisse à outils succincte, des fusées de détresse, d'un duvet, d'une tente, d'un sous matelas gonflable et de mon coussin.

Au réveil, je prends le temps de vérifier mon essence, d'installer mon road book dans son support, je vérifie les attaches de mes bagages et c'est parti ! En route pour de nouvelles aventures ! Youpi, je suis la femme la plus heureuse du monde à ce moment là.

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Parée pour l’étape Marathon

Que demander de plus, j'ai un guidon entre les mains, des copines de voyages et une envie folle de parcourir les paysages les plus sublimes les uns que les autres au fur et à mesure des kilomètres. De plus, chaque jour, j'apprends un peu plus le pilotage en tout terrain. Le rêve absolu, mon rêve absolu. Mon Dieu, merci j'avais oublié ce qu'était le bonheur à l'état pur... Je vais faire des jalouses mais ce n'est pas grave.

Cette étape, je l'ai adoré, tant par mes moments de solitude, que mes moments de partage entre « Roses » sur la piste et au bivouac improvisé le soir. J'ai eu la chance et l'honneur de rencontrer des femmes plus extraordinaires les unes que les autres. J'ai eu cette chance de vivre, et non juste de dire, le partage, la solidarité et l'entraide.

Cette étape m'a montré que l'humanité existe bien ! Et qu'en chacun d'entre nous, il y a ce héros ou cette héroïne, qui sait donner le meilleur d'elle même, qui sait donner de l'amour sans rien n'attendre en retour.

Cette étape fût un moment magique et unique entre « Roses » (Evelyne, Audrey, virginie, Mélissa, Nat, Nat, Stéphanie, etc. Vous vous reconnaîtrez les filles).

Côté pilotage, c'est unique, j'en perds mes mots... avec l'émotion encore bien présente. La première journée de l’étape marathon a été marquée par une succession de grands plateaux où se perdaient les pistes et parfois les caps. Ici, la végétation est rare, même si parfois surgit un ilot de verdure. On y croise des dromadaires ou quelques troupeaux de chèvres. Et toujours devant nous, cet horizon qui parait si lointain. La deuxième journée, après une super soirée entre femmes, fût tout aussi enrichissante au niveau des paysages mais vraiment plus technique en terme de pilotage. Elle m'a offert un joli panel de terrains de jeux divers et variés (terre, sable, dunettes, rochers, cailloux, sols durs, oued)  j'ai adoré tout simplement et je me suis régalée à manier l'Africa Twin à chaque seconde. Elle et moi étions faites pour nous rencontrer et fusionner. Elle et moi c'est comme un duo de choc et de charme. Elle est ma complice et ma coéquipière parfaite. Fiable, robuste et performante, elle me permet de gravir chaque obstacle en toute sérénité. Elle me donne confiance et elle me permet d'affronter chaque étape de ce rallye raid malgré son poids et sa grandeur. 

Étape Orientation

Distance à parcourir : 167 km

Une des étapes que je redoute le plus, car côté orientation, soyons honnête la boussole n'est pas mon fort ! J'adore piloter et naviguer à très vive allure sur les plateaux, dans les oueds, et les différents hors pistes comme le sable mou et les dunettes. D'ailleurs, si la vitesse était prise en compte, je pense que j'aurai gardé la tête du Trophée.

Quoi qu'il en soit, je décide dès le matin, de prendre mon mal en patience et d'essayer de suivre le road book sans faire d'erreurs. Boussole et jumelles sorties, road book installé dans son support, c'est parti ! Je suis concentrée et bien décidée à ne pas me perdre.

Les 100 premiers kilomètres se passent à merveilles. Je reste en solo, je me concentre et je garde le cap. Arrivée face à un oued très mou et à des dunettes, je m'arrête et j'ai un vrai doute... Je prends le cap à plusieurs reprises et pense apercevoir la cabane noté sur la case du road book. Les filles du team Edelweiss, au 4x4 jaune magnifique, qui m'ont aidé à transporter 75% de mes dons, pensent comme moi. Nous partons donc toutes les trois dans la... mauvaise direction ! Et c'et parti pour la galère. Les pauvres, elles vont casser et désaxer une roue dans l'oued ! Solidaire, je vais rester avec elle une bonne heure en attendant l'assistance puis je vais m'assurer que tout ok pour elle avant de repartir.

Malheureusement, à force de tourner et virer dans l'oued pour trouver de l'aide j'ai perdu le nord. Et c'est le cas de le dire. Je vais jardiner durant 60 kilomètres autour du CP2, qui était finalement à seulement 3 kilomètres de ma position actuelle avec les filles. Je vais carrément me rendre au CP de l'arrivée des dunes !

Les personnes de l'organisation ont tout bonnement halluciné en fait. C'est du jamais vu. Mais avec moi, il fallait s'attendre à tout. Une boulette par jour, une histoire par jour à raconter aux copines le soir au bivouac et de sacrées barres de rire du coup...

Toutefois, je leur demande un peu d'aide pour me remettre sur la bonne direction, ils refusent à nouveau. Ce n'est pas grave, je garde le moral et fais marche arrière. C'est reparti pour un tour, j'affronte les dunes dans l'autre sens et file en direction de l'oued d'origine. Je retrouve par miracle mon point de départ, le point où nous nous sommes plantés de Cap en fait. À coup de jumelles en montant sur le pic des plus hautes dunes, j'ai rebroussé chemin avec succès mais ce n'est pas pour autant que j'ai trouvé le CP2.

Pensant que c'était obligatoire, j'ai cherché encore une heure puis j'ai fini par biper l'assistance pour me remettre à nouveau dans le bon cap.

Arrivée au CP2, le bénévole me dit « dommage tu étais juste à côté » ! Euh oui dommage. Bref, je vois la nuit arriver et je vois aussi qu'il me reste plus de 60 kilomètres à parcourir. Je vois aussi mon essence mis à mal avec mes nombreux détours, je vois arriver le drame. Je reste positive et commence à reprendre la route dans le bon cap cette fois-ci.

Je croise sur ma route, l'équipage des Roses Bleues, qui elles aussi, sont un peu en retard. À la vue de la tombée de la nuit, on décide de se serrer les coudes et de terminer l'étape ensemble. Et quelle bonne idée ! Que vous dire, elles m'ont sauvé en plein désert. C'est le seul équipage qui avait un 4x4 à essence et non à Diesel ! Ma bonne étoile était là pour moi à ce moment là, elle m'a protégé de tout. Car la suite est bien moins drôle.

En effet, après m'avoir sauvé de la panne d'essence, les filles et moi nous avons continué notre chemin dans le nord absolu. Finie la belle pleine lune et bonjour le brouillard et les nuages. Je ne voyais donc plus rien, voir strictement rien. Les filles me suivaient comme elles le pouvaient et m'aidaient aussi comme elles ont pu. Car, évidemment, la route n'était pas une piste facile mais un oued très mou suivi de dunettes et de barbelés se baladant de partout à hauteur du coup...

Elles ne pouvaient pas m'éclairer car si elles se mettaient devant je ne voyais rien avec la poussière et le sable et ayant du ôter mon masque, j'avais tout directement dans les yeux. Il en est de même dans l'autre sens, je balançais aussi de la poussière, elles ne voyaient rien et donc ne pouvait pas me suivre de trop près en cas de chute de ma part.

Un tableau qui se noircit au fur et à mesure des kilomètres parcourus dans le noir le plus complet. Toutefois, après une petite chute dans le sable, à la vue des hommes venus de nul part nous observer, j'ai eu peur, non pas pour moi, car je ressemble à un cosmonaute avec mon équipement, mais j'ai eu peur pour les filles, car elles étaient très jolis, et les hommes nous regardaient sans bouger et sans nous aider à relever ma moto.

En deux temps, trois mouvements, j'ai analysé la situation et j'ai pris sur moi. J'ai pris la décision de continuer et d'y arriver. J'ai pris la décision de le faire, de passer l’oued et les dunes de nuit sans aucune visibilité à fond. Ce qui m'a décidé ce sont ces hommes qui étaient  là, je ne voulais pas qu'ils touchent aux filles (mauvais délire) j'ai relevé ma moto tel Hulk et j'ai mis la poignée en coin.

À partir de ce moment là, nous avons bravés tous les obstacles sans encombre jusqu'à l'arrivée au Bivouac. Un exploit, un dépassement de moi-même, un épisode difficile à narrer, une étape éprouvante qui marquera à jamais un déclic personnel "celui de croire en moi, et en mon pilotage". Je l'ai fait malgré la difficulté, je l'ai fait !

Arrivées au Bivouac, les filles et moi on s'enlace, on rit, on pleure et on réalise que nous sommes vraiment des championnes ! On raconte notre aventure de dingue et notre solidarité à toutes épreuves à Nat, Stéphanie et Sévérine, mes copines de cœur, qui étaient en stress le plus complet de ne pas nous voir arriver au Bivouac alors que tout le monde de l'organisation, leur disait que j'étais dans ma tente.

On mange, on se refait un câlin, on sait que nos destins sont liés à jamais. On part à la douche et faire un gros dodo mérité car demain l'étape tant redoutée des dunes nous attends.

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Arrivée dans la nuit

Étape des Dunes

Distance à parcourir : 81,6 km dont 50,6 km de spéciales

L'étape tant redoutée à montré le bout de son nez. Avec l'étape éprouvante de la veille, j'ai décidé de ne pas stresser et de prendre cette étape le plus décontracté possible afin de manier ma belle au mieux dans les dunes de Merzouga.

Je regarde le road book, je vois que la journée va être encore intense et physique avec du sable, du mou, du oued et des dunes et encore des dunes dont les sommets avoisinent les 150m.

Mission du jour : gravir les châteaux de sables rapidement pour vite rentrer au Bivouac réparer ma moto de la veille et aussi me reposer un peu et me remettre de mes émotions.

Tellement décidée à le faire, que c'est exactement ce qu'il va se passer. Une étape sans accroc ou pépin, je serais la première moto à franchir les dunes et l'unique moto à ne pas tomber. À la sortie, tout le monde me félicite et tout le monde est surpris de la manière dont j'ai joué avec l'Africa Twin dans les dunes. On pense tous que je suis première moto mais non... Encore une fois, j'aurai gagné en pilotage et vitesse mais pas en stratégie.

Quoi qu'il en soit mission accomplie, je file au bivouac rejoindre les copines pour partir au RIAD prendre un bon repas et dormir une petite heure avant de m'occuper de la belle Africa.

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Un peu de repos au RIAD

Étape Marzouga - Tazarine

Distance à parcourir : 238,5 km dont 168,7 km de spéciales

Cocktail de pistes, lacs asséchés, col ensablé, un soupçon de montagne, une arrivée sur des pistes parallèles... Une dernière spéciale digne des plus grands rallyes raids ! Une dernière spéciale que j'ai adoré, un mix parfait, une étape sans encombre pour une fois. Du matin au soir, j'ai réalisé un parcours sans faute et sans chute mais aussi sans erreur de navigation.

Cette dernière étape marque surtout une journée passée aux côtés de Stéphanie et Séverine, une journée de pur bonheur, une journée entre « Roses » où l'amitié naissante ne fût que renforcée. Une dernière journée de partage entre nous.

C'est aussi la seule journée où j'ai roulé tranquillement pour savourer chaque seconde, chaque instant, avec mon bébé d'amour. Car plus les kilomètres défilaient, plus je réalisais que c'était la fin de cette aventure humaine et solidaire hors norme.

Je réalisais aussi que ma belle Africa Twin avec qui j'ai fait un duo parfait allait tailler sa route sans moi désormais... Et à la seule pensée de ce fait, j'explosais en sanglots. Comment vous dire, il est dur de voir partir cette moto qui m'est chère et avec qui j'ai partagé tant de choses, tant de kilomètres et tant d'émotions.

Du début à la fin, je me suis occupée d'elle comme elle s'est occupée de moi en me pardonnant de nombreuses erreurs de pilotage et en étant filable à 100% sans me poser le moindre souci mécanique ou panne.

À l'arrivée, les copines me laissent passer et me disent "fonce ma belle, fonce vers la victoire, tu l'as fait, nous sommes fières de toi, allez go, file passez le dernier CP, lâche les chevaux".

 Heureuse, je mets la poignée en coin dans les derniers kilomètres jusqu'au dernier CP situé à Tazarine. Je passe l'arche d'arrivée en pleurs ! Je l'ai fait, on l'a fait, ma belle grosse Africa Twin et moi, on l'a fait ! Contre vents et marées, on est arrivée à voir le dernier CP...

À ce moment là, sous mon masque EtheN, je fonds en larmes et pense à mes êtres chers, à mes sponsors, à ma familles, aux enfants, aux amis, aux personnes qui me suivent via les réseaux sociaux, aux nombreuses personnes qui me soutiennent et m'encouragent au quotidien. Je réalise que le rêve n'est plus un rêve mais que le rêve est devenu réalité. Je l'ai fait !

Résultat : 2ème moto et 1ère française, dons acheminés, enfants heureux, Africa Twin entière et moi aussi !

Merci pour tout, merci à vous tous d'être à mes côtés et rendez-vous en 2017 pour de nouvelles aventures !

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