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Comment bien choisir sa moto ?

28/01/2022 mis à jour le 02/02/2022
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Roadster, Trail, Routière, Custom, Sportive, GT, Scooter, Néo-rétro, Classique, Tout-Terrain… voire un peu de tout en une seule machine, l’étendue de l’offre est presque infinie !

Aujourd’hui, le mélange des genres se développe dans la majorité des catalogues constructeurs, et la diversité des styles proposés ne cesse de s’enrichir. Bien sûr, vous avez probablement déjà orienté votre sélection en fonction de vos goûts, de vos besoins et de l’utilisation que vous envisagez. Mais comment ne pas vous tromper au moment du choix final ?

Voici 7 critères 100 % objectifs sélectionnés par nos experts pour faciliter votre recherche.

1 - Poids

Plus la moto est légère, plus elle est agile. Plus facile à conduire en toutes circonstances, et plus simple à manœuvrer, même à l’arrêt, elle ne vous fatiguera pas inutilement. La barre symbolique des 200 kilos est une limite à ne pas dépasser si vous souhaitez ménager vos efforts en circulation urbaine ou, par exemple, si l’accès à votre lieu de garage s’effectue par une rampe inclinée. Une machine dont le poids est compris entre 150 et 200 kilos peut aisément être manipulée pour s’insérer sur une place de parking étroite. Au-delà des 2 quintaux, c’est elle qui vous entraîne ! En compétition, la chasse aux kilos superflus est gage de victoire, ainsi une MotoGP comme celle que pilote Fabio Quartararo ne pèse-t-elle que 157 kilos !

2 - Hauteur de selle

Vous serez toujours plus à l’aise au guidon si vous pouvez facilement poser les pieds, ou au moins la pointe des pieds, au sol. 

  • Si vous mesurez moins de 165 cm, évitez les machines dont la hauteur de selle excède 750 mm.
  • Si vous mesurez entre 175 et 180 cm, évitez les machines dont la hauteur de selle excède 850 mm.
  • Les valeurs annoncées par les constructeurs facilitent un premier tri mais ne suffisent pas, car elles ne tiennent pas compte du tassement des suspensions ni du profil de la selle. En effet, pour une hauteur de selle égale, votre position peut varier d’une machine à l’autre en fonction de la largeur, de la densité et de la forme de l’assise. Avant de vous décider, il vous faudra donc vous asseoir sur chacun des modèles que vous aurez présélectionnés.

3 - Rayon de braquage

Très utile dans les évolutions urbaines à basse vitesse et dans les phases de manœuvres, un rayon de braquage étroit est un atout essentiel en matière de maniabilité. Il vous permet également de pouvoir faire demi-tour en une seule fois, même dans les rues étroites.

4 - Type de moteur 

Inutile de vous focaliser sur les données des fiches techniques pour sélectionner votre type de motorisation. Au-delà de ces valeurs, c’est d’abord en fonction de leurs architectures que les moteurs se distinguent les uns des autres. Si vous souhaitez profiter d’un fonctionnement souple et fluide, orientez-vous plutôt vers les trois ou quatre cylindres. Au contraire, les monocylindres ou bicylindres ont généralement un comportement plus marqué, générant davantage de vibrations. Dans tous les cas, essayez absolument le modèle convoité avant d’arrêter votre choix. Quelques kilomètres au guidon vous permettront de vous faire réellement votre opinion.

5 - Transmission secondaire

Si vous n’êtes pas féru de mécanique et que vous préférez recourir à un professionnel pour l’essentiel de son entretien, privilégiez une machine dont la transmission secondaire est assurée par une courroie ou un cardan. En effet, ce type de transmission ne requiert qu’un entretien espacé, que vous pouvez déléguer à un mécanicien lors des révisions périodiques. En revanche, une transmission secondaire par chaîne (avec pignon et couronne) nécessite toute l’attention de son propriétaire pour ne pas s’user prématurément (nettoyage et graissage tous les 500 km en moyenne, vérification et réglage de la tension tous les 1000 km).

6 - Système de freinage

Pour circuler en toute sérénité, et particulièrement lorsque l’adhérence est réduite, un système anti-blocage de type ABS présente de sérieux atouts. Il peut aussi vous être utile en cas de freinage d’urgence. Certains 2-roues sont également équipés d’un système de freinage couplé, qui interagit simultanément sur l’avant et l’arrière, gage de meilleur équilibre grâce à une puissance mieux répartie. 

7 - Compatibilité avec les accessoires

Selon les modèles, il vous sera plus ou moins facile d’équiper votre machine pour l’adapter à vos besoins (saute-vent, pare-brise, bagagerie, tablier, sabot moteur, etc.). Vérifiez donc en amont la possibilité d’installer les accessoires qui vous plaisent, que cela soit en option au catalogue du constructeur ou sur le marché des pièces adaptables.

  • Pour suivre l’actualité du marché 2-roues, découvrir les essais des nouveautés et des comparatifs vraiment impartiaux, rendez-vous sur motomag.com