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Walane à l’Aveyronnaise Classic Mutuelle des Motards : pari enduro gagné

10/09/2018 mis à jour le 20/09/2018
  • Enduro
  • Tout terrain
  • Partenaire

Oseriez-vous prendre le départ de la plus grande course d’enduro itinérante de France sans jamais avoir pratiqué la discipline ? Sous l’impulsion de la Mutuelle des Motards, c’est le défi totalement improbable qu’a relevé avec panache le Youtubeur Walane.

Du 23 au 25 août dernier s’est déroulée la 16ème édition de l’Aveyronnaise Classic Mutuelle des Motards. L’occasion pour le Youtubeur Walane de relever un défi de taille : s’engager à terminer l’une des courses d’enduro les plus sélectives de l’hexagone. « Nous avons proposé ce challenge à Walane afin de mettre l’accent sur l’Aveyronnaise Classic Mutuelle des Motards de façon inédite. Il nous livre la vision d’un néophyte en totale immersion et garde son approche décalée, tout en humour et en dérision » initie Yannick Bournazel, responsable du pôle digital à la Mutuelle.

Mode commando

Avant de s’élancer, Walane a participé à six journées de préparation intensive avec un coach affûté. C’est en effet David Casteu, manager sportif de l'équipe Sherco fort de son palmarès de quinze rallyes Dakar, qui s’est chargé d’expliquer les rudiments de pilotage et de tactique de course à notre novice.

Franchement, ça a été très dur physiquement, avec des muscles endoloris, des crampes, des chocs… J’en ai bavé et je suis vraiment allé au bout de moi-même !

Puis, au fil des jours, la fatigue arrive plus tardivement, tu te sens davantage décontracté au guidon et les progrès s’enchaînent. Il ne faut jamais manquer d’énergie et tout faire pour ne pas caler ou chuter, car c’est très difficile de repartir. En tout cas, grâce à la formation, je me sens prêt à relever le challenge. L’objectif, c’est déjà de finir la course ! », nous confiait Walane, un brin stressé avant d’arriver en Aveyron.

Immersion totale

Le jour venu, c’est avec le dossard 24 sur le dos que Walane se présente sur la ligne de départ : « Comme la majorité des pilotes partaient après moi, je me suis fait doubler sans arrêt pendant les deux premiers jours. De temps en temps, j’ai pu essayer de suivre certains pilotes, ou disons plutôt de ne pas me laisser distancer trop vite (rires). C’est très motivant de se fixer des challenges de ce genre. Dommage pour moi que l’ordre de départ ait été inversé le dernier jour car j’ai donc roulé en fin de liste, moins concentré, et j’ai perdu davantage de temps en accumulant plusieurs pénalités ». Au terme de plus de 600 kilomètres de chemins entre Laissac, ville de départ, et l’arrivée située à La Cavalerie, il termine néanmoins l’épreuve dans les temps et figure au classement officiel à la 349ème place (sur plus de 450 pilotes engagés).

Mental mis à rude épreuve

Plus motivé que jamais et préparé comme un champion, Walane a donc réussi son pari : « J’ai vite pris le niveau techniquement, mais j’ai eu du mal à suivre le rythme imposé par la course sur autant de kilomètres. Heureusement que je roulais toujours avec David, car il m’a apporté un soutien précieux à tous les instants. Hormis une centaine de kilomètres parcourus en formation, c’étaient quasiment mes premiers tours de roues en tout-terrain. Ça forge ! J’ai même vraiment pris du plaisir à piloter sur la terre, à négocier les bosses, les ornières et les dérapages. Par contre, c’était plus difficile sur le plan mental, j’ai eu beaucoup à travailler. »

Lors des parcours de liaison, le temps semble parfois très long et l’inattention te fait commettre des erreurs, comme de s’asseoir trop souvent sur la moto…

Ambiance conviviale

Au-delà de l’engagement physique et moral indispensable pour aller au bout d’un tel parcours, Walane a été très favorablement impressionné par le milieu de l’enduro, qu’il découvrait pour l’occasion :

L’accueil a été très chaleureux ! Les organisateurs et les bénévoles de l’encadrement m’ont soutenu tout au long de la course. En plus, plein de fans qui me suivent sur Youtube m’ont fait la surprise d’être sur le parcours pour m’encourager. Et l’ambiance entre les pilotes est très fraternelle. J’ai même reçu les félicitations de Johnny Aubert, le grand vainqueur de cette édition 2018 !

Nul doute qu’une telle expérience incite notre homme à relever d’autres défis. À suivre !