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Streamliner - désert d'enfer

29/05/2017 mis à jour le 30/05/2017
Streamliner fane

Fane, que tout motard digne de ce nom connaît via la saga Joe Bar Team, fait son grand retour avec « Streamliner ». Si la sueur et l’huile brûlée suintent encore entre les pages, nous sommes cette fois embarqués à des années-lumière de la série humoristique. Avec panache.

Quelle est la différence entre la série Joe Bar Team et ta dernière création, Streamliner ?

Tout ! Je me suis totalement éloigné du schéma classique de la BD d’humour où chaque planche se termine par un gag. Avec Streamliner, je me suis laissé toute liberté pour dérouler l’intrigue, découper les chapitres façon Tarantino, et je n’avais plus les contraintes graphiques de coller aux codes de la série JBT.

Et qu’est-ce que cela t’a apporté ?

En fait, même si je me suis éclaté, ce n’est pas à moi que ça profite le plus, c’est directement aux personnages et à l’univers dans lequel ils évoluent ! J’ai pu développer sans entrave toutes les facettes psychologiques de chaque protagoniste, les faire apparaître progressivement, au bon moment pour servir le scénario. Je me suis même autorisé des flash-back, histoire de bousculer encore un peu plus les codes de la BD. En fait, je n’avais rien déterminé d’avance et j’avançais un peu à vue, en écrivant et dessinant simultanément. Et au final, je me suis retrouvé avec trois cent pages !

Streamliner, qu’est-ce que ça signifie ?

C’est la notion même de vitesse pure, symbolisée par les trains entièrement profilés conçus dans les années 30. Une sorte de mouvement de design où l’air dessine la forme. Cette culture s’est vite déployée lors des courses organisées sur le lac salé de Bonneville, sur lequel toutes sortes d’engins s’affrontent encore aujourd’hui pour faire exploser les compteurs. Bref, c’est tout à fait l’esprit que je recherchais pour cette histoire de course sauvage. Et en plus, c’est un mot qui sonne bien !

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Tu veux dire que tu nous entraînes dans une saga historique ?

Pas du tout ! J’ai puisé dans cet univers mais je l’ai aménagé à ma sauce. Tout est fictionnel, y compris le pays dans lequel se déroule l’action, qui ressemble aux USA des années 50 et 60 sans l’être réellement. L’ambiance western sans foi ni loi est aussi très présente, tout comme le Rock’n roll. J’ai tout mixé et dedans, les personnages s’entrechoquent dans un huis clos étouffant, sans règle, mais avec néanmoins des notions d’honneur, de respect et de loyauté.

Le premier tome se termine juste avant le départ de la course, un peu frustrant, non ?

Bon, le suspense ne durera que le temps d’un été, puisque le second tome sort en septembre. En plus, c’est plus facile à commercialiser qu’un pavé de trois cent pages, dont aucun éditeur ne voulait d’ailleurs ! Et comme j’étais un peu frustré quand l’histoire s’est terminée, j’ai ajouté des bonus, des fausses pubs, des scènes coupées… À retrouver dans le second opus.

Dernière question plus personnelle au sociétaire de la Mutuelle des Motards que tu es : sur quoi roules-tu en ce moment ?

Je ressemble un peu aux personnages de Streamliner, j’aime bien les vieux tromblons ! Actuellement, c’est un 500 XT et un 1200 V-Max qui ont ma préférence, aux côtés d’un rigide radical sur base Harley, rallongé et « rusty », à la sauce du gang des « Black Panties » en quelque sorte. Et comme pour la BD, j’ai toujours plein de projets dans la tête…

streamliner 2.JPG

Notre avis : Avant d’ouvrir Streamliner, assurez-vous de disposer de deux bonnes heures de tranquillité, car vous ne pourrez plus le refermer avant la dernière page ! Le rythme est effréné, le suspense ne retombe jamais et le trait nerveux donne à l’ensemble une puissance exceptionnelle, façon V8 gavé au nitro. Vivement le tome 2 !

Streamliner Tome 1 « Bye bye Lisa Dora
Editeur : Rue de sèvres
Prix : 22,50 €