Contact

Contactez-nous

Laissez vous guider et trouvez la réponse la plus adaptée à vos besoins.

Contactez-nous

SOUSCRIRE

Trouver un bureau

Consultez la liste des bureaux et délégations de votre région ou au plus près de chez vous et venez nous renconter

bureaux et délégations Nouvelle fenêtre

FAQ

Besoin d’aide ?

Trouvez rapidement toutes les réponses à vos questions dans notre FAQ !

consulter la faq Nouvelle fenêtre

SOUSCRIRE

Devis en ligne

Réalisez un devis en ligne et découvrez tous les avantages que propose la Mutuelle des Motards avec des offres adaptées à vos besoins

Réaliser un devis
Newsletter

Le GMT94 champion du monde EWC 2017 : la preuve par trois

05/09/2017 mis à jour le 06/09/2017
  • GMT94
  • Course
  • Endurance
GMT94

En décrochant sa troisième couronne mondiale de champion du Monde d’endurance EWC (après 2004 et 2014) à l’issue de l’ultime épreuve de Suzuka (Japon) le 30 juillet dernier, le GMT94 démontre une nouvelle fois le bien-fondé de son projet, aussi utopique puisse-t-il paraître. Et si la Mutuelle des Motards et le team sont partenaires depuis près de 25 ans, c’est le fruit d’un état d’esprit et de valeurs profondément partagées, comme le détaille le manager, Christophe Guyot.

Christophe se souvient très bien du jour où il a approché la Mutuelle en 1993. Le jeune pilote venait tout juste de monter un petit team privé avec la ferme intention d’en découdre avec les ténors de l’endurance, équipes d’usine en tête. Un pari fou, à l’instar de celui qui dix ans plus tôt a permis de créer la Mutuelle des Motards en récoltant les fonds nécessaires (1,5 M€) auprès de 40 000 motards volontaires…

Approche pédagogique

Christophe développe : « Jai sollicité la Mutuelle parce que - en 1993 déjà - c’était la seule assurance qui se préoccupait d’apporter une réponse pédagogique à la question de la vitesse chez les motards ». Même si à l’époque les radars automatiques ne sont pas encore de mise, l’excès de vitesse est déjà lourdement sanctionné par les autorités. « Stigmatiser les motards et se contenter de faire de la répression n’étaient évidemment pas des réponses satisfaisantes. Il fallait plutôt leur dire qu’ils pouvaient rouler vite - sans faire courir de risques aux autres - en allant sur piste. C’est ce qu’a fait la Mutuelle en cautionnant la pratique du circuit ».

Engagé sur le terrain

Aux yeux du champion, la Mutuelle des Motards joue alors pleinement son rôle : « Une assurance ne doit pas se contenter de dédommager ses sociétaires après sinistres, elle doit surtout œuvrer pour en réduire le nombre ». Telle est précisément la vocation des Open qui permettent aux motards de s’essayer au circuit. Pédagogue né, Christophe, qui a été 8 ans instituteur puis directeur de colo - « par vocation et conviction » précise-t-il - s’associe naturellement avec ses pilotes à ces journées de formation sur circuit. Ainsi, le 8 juin dernier, Mike Di Meglio, David Checa et Niccolò Canepa ont initié des 18-25 ans à l’art de la trajectoire avant d’offrir à chacun un tour du circuit Carole (93) en duo. Une journée mémorable à en croire les protagonistes, à voir ici en vidéo.

Humilité et partage

Que des champions du monde demeurent aussi accessibles et endossent humblement le rôle d’instructeurs pour néophytes n’a rien de surprenant pour Christophe, pour qui le partage est la clé de voûte de son engagement : « Faire de la course a toujours été un projet commun capable de fédérer toutes les énergies. Le socle de cette aventure, c’est le partage. L’important n’est pas de devenir champion, mais de savoir qu’on peut l’être. Nous voulons permettre à tous les motards d’accéder à ce rêve. C’est aussi pourquoi nous ne portons pas le numéro 1 mais restons fidèles au 94 (le département du Val-de-Marne, autre partenaire de longue date). Ce numéro 94 symbolise lidée que tout reste possible et accessible ». Et malgré les excellents résultats de la saison et les promesses sous-jacentes de partenariats, le team manager du GMT94 conserve la tête froide : « Nous devons résister aux chants des sirènes, aussi jolies et attirantes soient-elles. Qu’elles continuent de chanter ! », plaisante-t-il.