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Conduite et sécurité

Comment gérer la météo à moto ?

09/02/2017 mis à jour le 25/10/2019
  • Équipement
  • Accident
deux motards sur la route

Pluie. Neige. Verglas. Vent fort. La météo influe grandement sur la conduite d’un 2-roues. Vous devrez adapter votre comportement au guidon, votre conduite, mais également vos pneus et leur pression. Voici tous les conseils de la Mutuelle des Motards pour braver (ou pas) les éléments.

Rouler à moto sous la pluie : que du bonheur !

Si les grenouilles exultent, les conducteurs de 2-roues apprécient moins : en cas de pluie, l’adhérence est précaire, surtout lorsque les premières gouttes tombent et que les particules graisseuses, incrustées dans le bitume, remontent à la surface. Votre adhérence s'en trouve diminuée de moitié, pensez donc à allonger vos distances de sécurité, ainsi qu'à réduire votre vitesse.

En ce qui concerne les pneus, vérifiez leur pression pour éviter que leur structure ne se déforme et diminue d'autant l’évacuation de l’eau. Optez de préférence pour des pneus à gomme tendre qui monteront plus vite en température et adhéreront mieux. Et surtout, vérifiez régulièrement l’état de vos pneus car une usure à 50 % entraîne une perte d’adhérence de 20 % sur chaussée mouillée.

Rouler à moto dans les traces, la fausse bonne idée

En ce qui concerne la trajectoire à privilégier, n'ajoutez pas de difficulté en tentant de rouler dans les traces des véhicules qui sont passés avant vous. Si les traces des autos sont sensées avoir évacué une partie de l’eau de la chaussée, vous ne gagnerez pas en adhérence à zigzaguer en permanence : vous serez déjà bien occupé à surveiller votre distance de sécurité, votre vitesse, à porter le regard au loin pour anticiper tout risque (infrastructure, ronds-points à prendre à la corde pour éviter les fuites d’hydrocarbures, plaques d’égouts, feuilles mortes, etc.).

Dernier point, ne brusquez pas votre machine. Adoptez une conduite "coulée”, souple, douce et progressive. Passez les rapports en souplesse et à bas régime. Accélérez doucement. Privilégiez le frein moteur et donnez la part belle au frein arrière qui va asseoir votre moto.

L’hiver à moto et son blanc manteau

Premier conseil si vous comptez rouler en moto l'hiver (inutile si vous avez déjà tenté cette désagréable expérience) : évitez de rouler sur la neige. Si vous vous êtes fait surprendre, accrochez-vous au guidon, tendez les jambes de part et d’autre de la machine pour accroître votre équilibre et rattraper une éventuelle glissade. Essayez de suivre les traces des véhicules qui vous précèdent, tout en évitant les endroits où la neige est compressée et bien souvent glacée.

Pour autant, méfiez-vous des véhicules de salage, ils projettent du sel, du sable et de la neige derrière eux. Si vous en croisez-un, serrez à droite et ralentissez. Arrêtez-vous au second rapport de votre machine et roulez à 10 km/h. Oubliez la poignée des gaz et si possible les freins, tout à l’embrayage. Attention à la visibilité, elle est souvent réduite par la chute des flocons ; d’autre part la neige vient se coller sur la visière de votre casque. Essayer de l’essuyer le plus fréquemment possible.

Sous la neige à moto, mettez la gomme

Du côté des pneus, avec l’arrivée de l’hiver, si vous avez pu changer vos pneus pour des gommes hivernales, celles-ci monteront plus rapidement en température, et vous assureront une meilleure adhérence sur sol froid.

Enfin, et surtout, si vous n'avez pas d'autre choix que de braver les flocons, essayez autant que faire se peut de réduire au maximum votre itinéraire en 2-roues, en vous arrêtant par exemple chez un ami qui pourra par la suite vous déposer... en voiture. Car sous la neige, si rester stable à moto ou à scooter est coton, le plus difficile reste d'éviter les autres usagers, très enclins à perdre le contrôle de leur quatre-roues au moindre freinage. Et ce n'est pas à 10 km/h et les pieds en canard que vous les empêcherez de faire un strike.

Le verglas, danger numéro un à moto

Le verglas se forme lorsque l’air est humide et que la température avoisine les 0° Celsius : rien d'extraordinaire dans l'Hexagone en hiver, exception faite du pourtour méditerranéen... L’adhérence est quasi nulle et rend donc la conduite particulièrement dangereuse, surtout en 2-roues.

Faites particulièrement attention

  • dans les zones humides et/ou soumises au vent (ponts, gorges),
  • les tunnels,
  • les sous-bois peu réchauffés par le soleil,
  • mais également les versants de montagne exposés au nord.

Dans le cas d’une plaque de verglas en ligne droite c’est gérable, si elle n’est pas trop longue. Oubliez toute velléité de freinage, portez le regard au loin, ne vous crispez surtout pas et attendez que ça passe ! Si c’est en virage, gamelle assurée. C’est pire qu’une plaque de gasoil, or toute route tourne à un moment ou un autre…

Accompagner les rafales de vent à moto

Rouler en 2-roues lorsque le vent souffle en rafales implique de bien maîtriser et contrôler son équilibre.

  • Il faut tenter d’offrir le minimum de prise au vent. Selon le modèle que vous conduisez, cette prise au vent sera plus ou moins importante, notamment en fonction de la présence ou non d’une bulle, d’un top-case, selon le carénage, selon la présence d’éventuels bagages ou d'un passager.
  • Votre équipement peut également jouer un rôle. Plus il sera ajusté sur votre corps, moins votre surface de « voilure » sera importante.
  • Évitez de vous pencher trop en avant, pensant diminuer votre prise au vent, car cela impliquerait de plier les coudes et donc de moins bien tenir votre engin. Maintenez fermement votre machine entre les jambes et penchez-là contre le vent si celui-ci est latéral.
  • N’hésitez pas à accompagner les rafales, en tenant fermement votre guidon, pour revenir ensuite sur votre trajectoire. Attention à ne pas couper pour autant la route des véhicules arrivant en sens inverse : en 2-roues, vous n'aurez droit qu'à un seul essai...
  • Ne vous crispez pas non plus sur votre 2-roues, alliez souplesse et force.
  • Et prenez garde si vous doublez un véhicule offrant une grosse prise au vent, un camion par exemple : appel d'air carabiné ou au contraire forte bourrasque vous attendront au moment de vous rabattre.

    Bonne chance et… bon vent !